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Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    En bon élève de Téchiné (qui le révéla comme acteur), Gaël Morel aime inscrire ses portraits de femme dans des environnements propices aux remises en question. Il plonge ainsi Sandrine Bonnaire dans un pays étranger (le Maroc) où son personnage d’ouvrière textile a décidé de s’installer après une délocalisation de son entreprise. Le film joue subtilement (mais sans surprises) sur les contrastes et sur la fuite en avant de cette femme, partie pour de mauvaises raisons de France. Sandrine Bonnaire y est formidable de colère rentrée et se révèle finalement plus dardennienne que téchinienne.