Toutes les critiques de Une séparation

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Asghar Farhadi est le nouvel homme fort du cinéma iranien. Deux ans après A propos d'Elly, il confirme qu'il est de la trempe d'un Jafar Panahi ou d'un Abbas Kiarostami, autrement dit un cinéaste capable d'allier réflexion, profondeur et modernité. Si Une séparation est moins audacieux que son prédécesseur sur le plan formel, il surprend en revanche constamment par sa liberté de ton, tout sauf consensuelle.

Les critiques de la Presse

  1. A voir à lire
    par Frédéric de Vençay

    Après l’excellent A propos d’Elly, Farhadi revient et confirme au-delà des espérances. Ours d’or largement mérité au dernier festival de Berlin, étude implacable de l’humain perdu dans ses contradictions, Une séparation est un (très) grand film.

  2. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    Scène après scène, le spectateur est bousculé dans ses certitudes. Entre surprise et compassion, il bascule grâce à une dramaturgie impeccable qui fait de chaque scène un moment quasi inoubliable.

  3. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    Un scénario d'une incroyable richesse (...) La mise en scène suit les personnages au plus près (...) Un film qui palpite d’humanité.

  4. Les Inrocks
    par Serge Kaganski

    Une Séparation est surtout un film extrêmement physique, tendu, électrique, plongeant ses acteurs (tous extraordinaires d'intensité) et sa fiction dans le bain bouillonnant de la société iranienne réelle.

  5. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    Le spectateur est invité à occuper la place de cet arbitre judiciaire et à prendre parti pour l'un puis pour l'autre. La force du film est dans sa capacité à le faire douter, lui faire plusieurs fois changer de camp au fur et à mesure que se déroule l'intrigue.

  6. Libération
    par Phillipe Azoury

    La première surprise tient à sa forme plastique (…) C’est là un film nerveux, presque animal, porté par une caméra qui ne tient pas en place mais qui, partout où elle se positionne, trouve le bon angle, la bonne vitesse, la bonne distance.

  7. Nouvel Obs
    par Lucie Calet

    Sacré film qui met la société en coupe claire et allie l’intime au politique.

  8. Paris Match
    par Alain Spira

    Quasiment kafkaïen, ce drame, à travers le microcosme d’une famille éclatée, reflète, avec subtilité et puissance, l’état d’esprit névrotique d’une population désorientée par des années de dictature politico-religieuse.