Toutes les critiques de Still Alice

Les critiques de Première

  1. Première
    par Stephanie Lamome

    Alice, linguiste, un mari, trois enfants, une maison au bord de l’océan, commence à oublier des mots et à ranger son portable dans le frigo. Le diagnostic tombe : Alzheimer précoce. Le film déroule alors sa dégénérescence programmée. Alice a le cheveu gras et le jogging mou, Alice ne sait plus faire ses lacets, elle se fait pipi dessus... Avec le climax lacrymal où l’ex-reine de l’éloquence fait un speech en s’accrochant comme une folle à son Stabilo pour réciter ses mots. Seul le fatal dénouement nous est épargné. Dans le rôle de Meryl Streep, Julianne Moore reste digne et parvient même, dans une scène où sa famille parle d’elle comme si elle n’était pas là, à nous faire comprendre d’un regard qu’elle "revient" par intermittence.

Les critiques de la Presse

  1. Metro
    par Marilyne Letertre

    Bien que "Still Alice" émeuve aux larmes, scénario et mise en scène évitent le pathos (...) Entre résignation, désespoir et courage, la prestation de Julianne Moore est à l’avenant de la mise en scène et de l’écriture.

  2. Direct Matin
    par La rédaction de Direct Matin

    Julianne Moore livre une prestation brillante qui se concentre sur l’isolation progressive et la détresse de la patiente.

  3. Wall Street journal
    par Joe Morgenstern

    Un film, porté par la magnifique interprétation de Julianne Moore, qui souffre cependant d’une trame désinvolte et d’une écriture prévisible.

  4. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Julianne Moore a reçu un Oscar. Elle ne l’a pas volé : l’actrice détaille courageusement la destruction progressive d’un esprit, sous la direction discrète mais efficace de Richard Glatzer et Wash Westmoreland.

  5. LA Times
    par Kenneth Turan

    Perdre la tête est une chose terrible à regarder mais l’interprétation splendide de "Still Alice" fait que ça vaut la peine de le visionner.

  6. USA Today
    par Claudia Puig

    L’interprétation de Julianne Moore, qui incarne la quinquagénaire Alice Howland, est l’une des meilleures de sa carrière.

  7. L'Express
    par Sandra Benedetti

    La comédienne prend le film à bras-le-corps, bouleverse d'un regard perdu, d'un geste ébauché, d'un sourire moqueur.

  8. Variety
    par Peter Debruge

    Julianne Moore nous guide à travers l’histoire tragique de ce que l’on doit ressentir lorsque l’on disparaît devant ses propres yeux. Elle réalise l’une de ses performances les plus puissantes en jouant avec retenue ce scénario.

  9. Rolling Stone
    par Peter Travers

    L’amour des Oscars n’a que trop tardé pour Julianne Moore. Elle est extraordinairement douée, a la beauté d’une vraie star et le jeu intuitif d’une vraie actrice.

  10. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Julianne Moore démontre une capacité d’incarner incroyable, y compris dans ses moments d’absence. Face à elle, un casting intact, mais l’on soulignera en particulier le jeu magnifique de Kristen Stewart, dans le rôle de sa fille qui vient l’interpeller et l’accompagner dans son cheminement.

  11. NPR
    par Mark Jenkins

    L’élément le plus expressif du film est le visage de Julianne Moore, passant lentement du combat mêlé à l’inquiétude, à la perte de communication et à l’absence d’expression.

  12. San Francisco Chronicle
    par Mick LaSalle

    La réalité de la maladie d’Alzheimer est bien pire que ce que l’on voit dans "Still Alice". Richard Glatzer et Wash Westmoreland ont peut-être fait le calcul de ce que pouvait supporter le public. Et ils avaient raison.

  13. Elle
    par Françoise Delbecq

    Julianne Moore est divine dans ce rôle de femme qui perd ses repères et voit ses facultés intellectuelles diminuer.

  14. A nous Paris
    par La rédaction d' A nous Paris

    Une dégénérescence soudaine et rapide que seule Julianne Moore pouvait interpréter avec la justesse et la pudeur nécessaire, dans ce drame classique mais classieux qui évite habilement de tomber dans le mélo.

  15. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Julianne Moore traduit parfaitement l'évolution de la maladie, passant de belle enseignante et mère de famille en pleine possession de ses moyens à patiente perdue dans sa folie.

  16. Chicago Reader
    par Ben Sachs

    Ce drame moyen montre avec calme et sensibilité la détérioration mentale de l’héroïne. Mais l’ensemble est un peu léger.

  17. NewYorker
    par Anthony Lane

    En l’absence de la colère et de la violence tapies dans ce qui est le plus terrible des sujets, "Still Alice" vaut la peine d’être regardé juste pour Julianne Moore.

  18. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Ce tire-larmes évite de montrer les aspects les plus dérangeants de son sujet. (...) Julianne Moore se cramponne. Elle crève l'écran, avec sa douceur éperdue, son sourire désemparé.

  19. Critikat.com
    par Clément Graminiès

    C’est probablement la sincérité de la démarche qui maintient le film à flots alors que l’écriture de "Still Alice" est souvent fragilisée par un volontarisme un peu trop démonstratif.

  20. New York Daily News
    par Elizabeth Weitzmann

    "Still Alice" pêche à la fois par son scénario sans imagination et par une réalisation banale. Mais c’est un sérieux prétendant aux Oscars. Pourquoi ? Parce que Julianne Moore tient le rôle principal.

  21. Ecran Large
    par Simon Riaux

    "Still Alice" s'adresse spécifiquement aux amateurs de mélodrame, qui y trouveront leur compte, notamment grâce à une impeccable Julianne Moore. Les autres risquent d'être parfois gênés par la tournure d'un récit qui cherche parfois une émotion un peu artificielle.

  22. Libération
    par Julien Gester

    Dans ce mélodrame qui a l’élégance de tempérer ses effets et ainsi de déléguer à ses seuls acteurs le sacerdoce de l’empêcher de sombrer dans une fadeur pleurnicheuse, Julianne Moore prête ses traits au rôle-titre, mi-boule de larmes et de colère, mi-fantôme de sa propre vie, avec l’air d’exécuter une fois encore une brillante partition qu’elle connaît par cœur

  23. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    Sorti du sujet, il ne reste pas grand-chose. Une prestation d’actrice, d’accord, mais pas au-delà de ce que l’on peut escompter dans le genre. Alors qu’Alec Baldwin et Kristen Stewart , dans des rôles plus sobres tirent avec non moins de classe leur aiguille du jeu.

  24. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Anxiogène, "Still Alice" souffre d'une mise en scène scolaire. (...) Julianne Moore éloigne le film de tout misérabilisme crasseux sans pour autant empêcher d'imaginer que ce récit aurait eu plus logiquement sa place à la télé.

  25. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Le film repose sur la performance de son interprète principale, Julianne Moore, récompensée aux derniers Oscars. Elle appréhende la dégradation mentale et physique de son personnage avec une subtilité, une pudeur et un humanisme bouleversants, de quoi oublier une mise en scène académique.

  26. Télérama
    par Louis Guichard

    C'est une performance à oscar — que l'actrice vient d'obtenir enfin — mais en mieux : le jeu de Julianne Moore est souvent stylisé, euphémique, blanc comme on le dit d'une voix. A part ça, le film, essentiellement compassionnel, réserve peu de surprises.

  27. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Ce mélo téléfilmesque ne vaut que pour Julianne Moore qui mérite sa statuette dorée.

  28. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Piteux spectacle qui ne rend pas honneur au génie, authentique, 
de Julianne Moore et de ceux qui l’accompagnent ici (Kristen Stewart, Alec Baldwin).