Sâdhu (Documentaire)

Tous les douze ans, en Inde, des millions d’ermites hindouistes font le pèlerinage de Kumbha Mela. Gaël Métroz a partagé pendant dix-huit mois le quotidien de Suraj Baba, l’un de ces sâdhus. Sans toujours éviter les facilités du film de voyage, avec catalogue d’images touristiques un peu lisses façon National Geographic sur fond de hippie folk sympathique, le documentaire parvient néanmoins à brosser le portrait d’un homme dont la foi vacille. Un religieux plus lucide sur l’hypocrisie de certains de ses pairs que ne pourrait le laisser supposer son innocent sourire.

Ce documentaire est une superbe vision de l'Inde d'aujourd'hui et un très beau moment de cinéma sur les vertiges de la religion.

Pendant 18 mois, le documentariste Gaël Métroz a sillonné la route en compagnie de Suraj Baba, un sâdhu hors du commun. C'est loin des clichés et au plus proche de l'homme que ce voyage initiatique nous invite à capter la poussière dans le vent.

Un voyage initiatique et bigarré (mais sans pittoresque ni prosélytisme) où le réalisateur saisit en creux le mystère de la foi. Formellement, on est plus près du reportage que du documentaire mais le film surprend et finit par séduire.

Gaël Metroz dresse le portrait singulier et touchant d'un ermite hindou en quête de Dieu. Il désamorce les clichés en nous invitant à partager sa vie, au plus proche de son intimité.

L’itinéraire d’un Indien sâdhu (chercheur de vérité), qui prend la route après avoir vécu huit ans en ermite dans une grotte. A travers l’Inde, le Népal, le Tibet, une quête intérieure pleine d’interrogations et de doutes dans des paysages superbes.

Durant dix-huit mois, Gaël Métroz a filmé en Inde un sâdhu: un homme qui renonce aux biens terrestres pour méditer sur l'essence de la vie. Intéressant lorsqu'il met en scène la déception du sâdhu face au discours des «marchands du temple», le film l'est moins quand il verse dans le lyrico-new age.

L’objet est forcément intéressant, le projet sympathique, et même excitant. Malheureusement, question cinéma, ça ne tient tout de même pas trop la route.