Le jour des corneilles

"Le jour des corneilles" s'impose sans conteste comme l'équivalent français des meilleures productions du studio Ghibli.

Premier film d’un solide pro du dessin animé (Dessaint a notamment été directeur de l’animation sur Le Chat du rabbin), Le Jour des corneilles brille d’abord par sa direction artistique. Dévoilant une nature luxuriante, les premiers plans sont à couper le souffle – et, au passage, la meilleure des pubs pour l’animation 2D. À mi-chemin entre le style manga et la ligne franco-belge, les personnages sont tantôt grotesques, tantôt rassurants, dispensant une bonne humeur et une émotion palpables. Les emprunts divers (Miyazaki, Truffaut, Shyamalan) ne sont pas forcément gênants, mais ils placent la barre un peu haut pour ce film sur le fond modeste qui s’adresse avant tout aux enfants. À noter, une fois n’est pas coutume, l’excellente qualité de l’ensemble du doublage

Magnifique premier film, ce dessin animé aux couleurs mordorées réinvente le conte, et brasse avec délicatesse et poésie des sujets profonds : l'amour, le deuil, l'apprivoisement.

Un splendide dessin animé à l'ancienne, mêlant histoires de fantômes et chroniques paysannes.

Voilà l’une des plus belles réussites dans le domaine de l’animation française. Un scénario époustouflant, une animation en 2D d’une grande beauté, une musique enlevée, des personnages fouillés. Avec, en prime, un incroyable casting de voix : Lorànt Deutsch, Jean Reno, Isabelle Carré et même celle émouvante de Claude Chabrol (...)

Quel joli film d'animation . Un univers original, fort de sens servi par des voix dont le travail expressif est un bonheur.

Le résultat est époustouflant : une nature lumineuse sert d'écrin à des aventures poétiques qui font parfois penser à Mon voisin Totoro de Hayao Miyazaki. Des voix chaleureuses apportent un supplément d'âme à cette fable sur l'amour filial et la loyauté.

D'une beauté étourdissante, ce film d'animation est un récit initiatique d'une grande délicatesse.

Un conte magnifique porté par une animation époustouflante qui touchera tous les publics.

L'ensemble confine à une poésie qui lie l'enfant et la nature dans un même mouvement de grâce. Le récit, emmené par des personnages attachants et un doublage réussi (...), parvient à émouvoir sans forcer le trait.

Puisant son inspiration graphique dans l’animation nippone, ce conte à l’ancienne séduira petits et grands pour la beauté de ses images et son touchant récit initiatique. Avec ces corneilles-là, aucun risque de bayer.

Un très beau conte pour enfant de Jean_Claude Dessaint, avec un doublage haut de gamme.

Un petit bijou de film totalement à part dans le paysage de l'animation tellement enfermé dans ses codes et ses conformismes. Un premier long-métrage tiré d'un roman qui n'était pas spécialement destiné aux enfants mais dont la scénariste Amandine Taffin et le réalisateur Jean-Christophe Dessaint font un excellent divertissement familial.

Si le travail d'animation demeure assez rudimentaire, le film surprend par la qualité à la fois ample et ciselée de son écriture (...) la qualité picturale des décors, brillants d'une foule d'effets de lumière vibratiles et poétiques, s'avère d'une beauté inattendue dans le paysage de l'animation française contemporaine.

« Le Jour des corneilles » confirme, s’il en était besoin, la richesse d’une école française qui n’a de cesse de nous surprendre et de nous émerveiller.

Le premier long-métrage d'un réalisateur français issu de la prestigieuse école des Gobelins et qui a biberonné tous les films de Hayao Miyazaki (...) Son histoire d'enfant des bois, partagé entre un père sauvage et une civilisation nécessaire mais étriquée, lorgne sans toucher du côté du cinéaste japonnais. C'est magnifique (...)

Le film d’animation français donne à la quête d’amour du fils Courge, héros échevelé, des atours de conte saisissants, mais n’affirme pas jusqu’au bout la singularité de son traitement. (...) À force de retenues, Le Jour des corneilles manque de peu d’être marqué par une pierre blanche.

Un joli film d'animation dont la beauté et la poésie, rivalisent avec les maîtres japonais.

Des décors impressionnistes et une histoire à la fois fantasmagorique et pleine de sagesse.

Esthétiquement proche de Miayazaki, ce conte pour enfant qui découvre l'amour paternel est une ode à l'imaginaire. Jean Reno, Lorant Deutsh, Claude Chabrol et Isabelle Carré offrent un quartet vocal à la hauteur de ces jolis personnages.

Inverssant les codes du conte (c'est e monde des hommes, et non la forêt, qui angoisse le gamin), ce dessin animé rappelle, avec poésie, la valeur d'une vie. Qu'elle soit humaine ou animale.

Un film d’animation enfantin, qui n’est pas sans rappeler les premiers Ghibli, tant sur le fond que sur la forme. Sympathique.

Sans verser dans le travers du trop positif, Jean-Christophe Dessaint et Amandine Taffin, construisent un film d'animation où les passions, bonnes comme mauvaises, ne sont jamais outrancières. Spectateurs adultes s'en lassent assez vites, conscients du calibrage enfantin apparent. Ce qui les séduira plus, c'est le doublage absolument parfait des personnages, avec un petit pincement au cœur en attendant la voix de Claude Chabrol, excellent dans le rôle du docteur, vieux sage du village.

Pétrie de bons sentiments, cette belle hsitoire s'impose par sa façon de prêcher l'ouverture à l'autre.

Une nature frémissante peuplée d'esprits, magnifiquement dessinés. Mais des humains tracés avec lourdeur. Dommage, ce film d'animation français ambitieux aurait pu rivaliser avec les meilleurs Miyazaki.