Toutes les critiques de Eat Sleep Die

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Jeune ouvrière consciencieuse d’origine bosniaque, Rasa se retrouve au chômage à la suite d’un plan social. Avec un père à charge, sa vie va prendre une tournure difficile. Impossible de ne pas établir de correspondances avec Rosetta, tant ce premier long métrage lui ressemble : une héroïne volontaire, tête baissée et regard sévère, se débat pour
    survivre dans un milieu hostile. Comme dans le film des frères Dardenne, les liens émouvants que Rasa tisse avec son entourage prennent finalement le pas sur un discours social qui fait office de puissant révélateur.

Les critiques de la Presse

  1. Le JDD
    par Alexis Campion

    Sur le mode du réalisme documentaire sans concession, caméra à l’épaule, ce portrait d’une jeune travailleuse volontaire impressionne par la qualité de ses interprètes ainsi que par
    l’acuité de son état des lieux d’une société suédoise moins clémente qu’il n’y paraît. Mais où la jeune héroïne nous offre une leçon de vie et d’espoir.

  2. Critikat.com
    par Marianne Fernandez

    Avec bon sens et générosité, Eat Sleep Die dessine le tableau sensible d’une génération et d’un statut marginalisés.

  3. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    À partir de petits rien, la prometteuse Gabriela Pichler signe une première œuvre intense et grave, attentive aux plus humbles.

  4. Le Monde
    par La redaction du Monde

    Une chronique réaliste et généreuse.

  5. Les Fiches du cinéma
    par Isabelle Danel

    Une ode magnifique aux ouvriers inconnus, frappés en plein cœur et dont le cinéma parle si peu... en dehors des frères Dardenne, auxquels on pense beaucoup ici.

  6. Positif
    par Vincent Thabourey

    Avec une caméra portée à l'épaule dont elle n'abuse pas, Gabriela Pichler filme sans effet, modestement, attachée à révéler des instants rares...

  7. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Voici un film sur la loyauté, la force, le courage (...) Tout y est pur, et absolument désespéré.

  8. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Dans cette Suède, vue comme un Eldorado en terme de politique d'emploi, ce chemin de croix a valeur de signal d'alarme d'autant plus audible qu'il use de l'absurde pour faire passer son message.

  9. A voir à lire
    par Camille Lugan

    Réalisme, attention portée à l’authenticité sociale de son univers, travail avec des acteurs débutants et des non-acteurs, la démarche de Pichler rappelle quasi-immédiatement le chemin des frères Dardenne, jusqu’aux bottes que Rosetta avait elle aussi de couleur... On retrouve dans les deux univers la même violence, la même douceur parfois, même si ce sont deux sociétés et quelques générations qui les séparent. De l’eau a passé sous les ponts, cependant, la génération pellicule a appris à accueillir la génération numérique, et Pichler est sans aucun doute l’une des porte-paroles de ce nouveau cinéma social qui travaille désormais avec les "moyens du bord".

  10. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Les tribulations d’une ouvrière musulmane en Suède filmées avec empathie.

  11. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Une chronique dardennienne un rien prosaïque et monocorde mais portée à bout de bras par l’énergie de ses acteurs (Nermina Lukac, qui campe une tonitruante Rasa, est prodigieuse) et la pertinence de son propos : souligner la cruelle réversibilité de la valeur travail en système capitaliste.

  12. Télérama
    par Blottière Mathilde

    A travers le parcours d'une formidable héroïne prolo, ce premier film suédois explore, entre naturalisme et scènes plus méditatives, la face B du modèle scandinave. Un coup d'essai plutôt réussi.

  13. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    la mise en scène, le sens du cadre, le montage sec, le refus du misérabilisme, l'absence de manichéisme et les acteurs impecs font de ce premier film une révélation.

  14. Les Cahiers du cinéma
    par Ariel Schweitzer

    Si la réalisatrice témoigne à chaud d’une réalité relativement peu explorée par des cinéastes scandinaves, elle ne parvient jamais à dépasser le cadre sociologique du projet, qui donne une impression de déjà-vu. Le film colle en effet trop au modèle "Rosetta", devenu, on le sait, un genre en soi qui a fait des émules dans le monde entier.