Cette semaine au cinéma, Michel Ocelot présent son nouveau film d'animation, Jim Carrey s'improvise dresseur de pingouins, l"un des scénaristes du Tintin de Spielberg signe son premier film... Découvrez les sorties de la semaine ici !Choix numéro 1 : Les contes de la nuit, de Michel Ocelot.Synopsis :Tous les soirs, une fille, un garçon et un vieux technicien se retrouvent dans un petit cinéma qui semble abandonné, mais qui est plein de merveilles. Les trois amis inventent, se documentent, dessinent, se déguisent. Et ils jouent toutes les histoires dont ils ont envie dans une nuit magique où tout est possible — les sorciers et les fées, les rois puissants et les garçons d'écurie, les loups garous et les belles dames sans merci, les cathédrales et les paillotes, les villes d'or et les forêts profondes, les flots d'harmonie de chœurs immenses et les sortilèges d'un seul tamtam, la méchanceté qui ravage et l'innocence qui triomphe...Le film est présenté en compétition officiel au Festival du film de Berlin en 2011.L'avis de Première : Cinq ans après Azur et Asmar, merveilleux conte sur la tolérance qui mélangeait 3D et 2D, Michel Ocelot revient avec un nouveau projet atypique où il pousse encore plus loin l’expérimentation grand public. Il s’agit une nouvelle fois de théâtre d’ombres (comme dans Princes et Princesses), mais mis en relief, soit le mariage contre nature entre un univers tout à fait plat – celui des silhouettes découpées – et la profondeur de champ. L’effet qui en résulte peut être assimilé à celui que procure un livre pop-up, l’impression de volume en moins. On s’émerveille alors doublement de la prouesse technologique que cela représente et de la richesse visuelle proposée. Que l’action se passe à l’époque médiévale ou au temps des Aztèques, en Afrique ou au Tibet, Ocelot ne perd jamais de vue l’essence des contes qui consiste à transmettre des valeurs par le biais de paraboles simples. Les six histoires en question, bâties sur un schéma récurrent (un gars, une fille), défendent un idéal de générosité et d’intégrité, pourfendent le calcul et le mensonge, dénoncent les fanatismes et les dictatures. Ocelot ne prend surtout pas les enfants pour des imbéciles. Il ne leur facilite par la tâche, ne donne aucune explication de texte. Il sait pertinemment que le propre des contes est de stimuler l’intuition et d’inviter à la réflexion – mieux, à la parole.Bande-annonce : Choix numéro 2 : M. Popper et ses pingouins, de Mark Waters, avec Jim Carrey , Carla Gugino...Synopsis : Mr Popper rêve est de visiter les pôles. Il reçoit un jour un cadeau de l’explorateur Drake : un pingouin mâle. Devenu au final propriétaire d’une douzaine de ces animaux, Popper décide de créer un spectacle itinérant.D'après le roman de Richard et Florence Atwater.L'avis de Première :  Adapté d’un livre pour enfants datant des années 30, M. Popper... exploite un thème très familier : comment l’intrusion d’un animal fait ressortir le meilleur chez l’être humain. Carrey, toujours fringant pour un quasi-quinquagénaire, joue le rôle d’un père de famille à la recherche de ses vraies valeurs. Sans surprise, il est à la fois le pilier et le principal attrait de ce long métrage. Toujours charmeur, l’acteur s’est un peu calmé mais prouve, chaque fois que nécessaire, qu’il peut encore passer dans la zone rouge. On verra si ça plaira aux enfants, à qui ce film est destiné en priorité.Bande-annonce : Choix numéro 3 : Synopsis :L'avis de Première :  Bande-annonce :