Nicky Larson et le parfum de Cupidon (2019)
Capture d'écran

Le réalisateur ne s'explique pas cette première place au classement des films français les plus vus au cinéma à l’international.

En décembre dernier, l’adaptation de Nicky Larson par Philippe Lacheau sortait en Chine et se hissait à la première place du classement des films français les plus vus au cinéma à l’international (avec 78 000 spectateurs). Une prouesse qui méritait bien qu’on passe un petit coup de fil à son réalisateur.

Ça te fait marrer que ton film soit devant Portrait de la jeune fille en feu dans un classement ?
(Rires.) Écoute c'est une fierté ! Même si concrètement j’ai un peu du mal à me rendre compte. Et je suis curieux de savoir comment ça réagit dans les salles en Chine. C'est vrai qu'on a un humour plutôt français… Est-ce que ça rit au même moment ? Il m'arrive encore de recevoir des tweets du Japon, où j'étais allé faire l'avant-première de Nicky Larson. Je ne pige rien car je ne comprends pas la langue mais ça fait plaisir quand même ! Et puis je ne peux qu’être content que le film ait une vie dans d'autres pays. 

Tu as une explication à ce carton chinois ?
Que ça marche au Japon, c’était assez logique, mais en Chine ? Est-ce que c'est parce que c'est l'adaptation d'un manga ? Ou bien parce que c’est une comédie d'action et que les Chinois aiment ça ? Je sais que ce sont des grands fans de Jean Reno et des films de ce genre qu'il a pu faire, comme Wasabi.

En fait, tu es peut-être le nouveau Jean Reno.
(Rires.) Si je peux aller là-bas faire des petites pubs pour le café, je prends !

Toujours partant pour intégrer les personnages de Cat's Eyes dans une suite de Nicky Larson ?
Oui, on a envie. Il faut comprendre que c’est quelque chose qui nous rattache à l’enfance. Adapter Nicky Larson, c'était un rêve de gosse. Et ça a engendré une aventure humaine dingue : j’ai rencontré le mangaka Tsukasa Hōjō, je suis allé au Japon négocier les droits… Tu as forcément envie de prolonger ça. Sauf qu’entre-temps, on s'était engagé sur d'autres projets. C’est rigolo, parce qu’au début, quand on a annoncé le film, on s’est fait défoncer ! Les gens nous insultaient : « Pourquoi vous voulez gâcher notre enfance ? » (Rires.) Mais depuis la sortie, ça s'est inversé. Les fans qui étaient médisants ont vu que la démarche était vraiment sincère, que ce n’était pas du business. J'ai reçu beaucoup de messages pour me demander cette fameuse suite. L’envie est là, simplement je ne sais pas quand ça se fera !