Date de sortie 28 mars 2018
Durée 98 mn
Réalisé par Jérémie Renier, Yannick Renier
Avec Leïla Bekhti , Zita Hanrot , Bastien Bouillon
Scénariste(s) Bulle Decarpentries, Jérémie Renier, Yannick Renier, Agnès de Sacy
Distributeur MARS DISTRIBUTION
Année de production 2018
Pays de production France, Belgique
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Mona rêve depuis toujours d’être comédienne. Au sortir du Conservatoire, elle est promise à un avenir brillant mais c’est Sam, sa sœur cadette, qui se fait repérer et devient rapidement une actrice de renom. À l’aube de la trentaine, à court de ressources, Mona est contrainte d’emménager chez sa sœur qui, fragilisée par un tournage éprouvant, lui propose de devenir son assistante. Sam néglige peu à peu son rôle d'actrice, d'épouse, de mère et finit par perdre pied. Ces rôles que Sam délaisse, Mona comprend qu'elle doit s'en emparer.

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Critiques de Carnivores

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Deux frères acteurs qui, pour leur premier long, racontent l’histoire de sœurs… actrices. Voilà comment résumer à grands traits le passage derrière la caméra de Jérémie et Yannick Rénier dans ce thriller heureusement plus retors qu’il ne peut y paraître de prime abord. Il y a d’un côté Mona (Leïla Bekhti), l’aînée, celle qui, la première a eu envie de devenir actrice, fait le Conservatoire et semblé atteindre son rêve. Et puis de l’autre, Sam (Zita Hanrot), la cadette qui a décollé telle une fusée pour devenir une actrice de renom propulsée en pleine lumière, quand sa sœur a dû se contenter de l’ombre. Au point qu’à l’aube de la trentaine, totalement fauchée, Mona vient s’installer chez Sam où elle va découvrir que cette dernière perd pied comme actrice, épouse et mère. Autant de places que Mona va alors être tentée de réinvestir, comme une vengeance à rebours de ce que la vie lui a volé. Carnivores possède plein de défauts inhérents aux premiers films, des maladresses. En particulier dans la mise en place de son intrigue, de ses personnages et de cette rivalité sur fond de monde du cinéma. Mais plus le film avance, plus il s’enfonce dans le thriller puis le fantastique. Et là, enfin, le film trouve son ton, sa place, son rythme et son climat. Une tension qui se passe de mots. Une animalité qui vous embarque et donne sa singularité au propos. Comme si les cinéastes s’abandonnaient à raconter une histoire à la manière de comédiennes qui s’effacent derrière leurs personnages. Et à ce petit jeu- là, le duo Leïla Bekhti- Zita Hanrot fait merveille.