Abaca

Dans Belmondo par Belmondo, le fils interroge le père. A l'occasion de ce documentaire familiale sur fond de cinéma et de road-movie, Jean-Paul Belmondo revient sur sa carrière, ses amours et sa famille dans les colonnes du Point.

Le 3 janvier 2016, TF1 diffusera à 13H30 le documentaire Belmondo par Belmondo.
Filmé par Belmondo le fils, Belmondo le père s'y confie et revient sur les lieux de tournage de ses films : des immeubles de Copacabana, aux rues de Rome en passant par le café de Villerville, en Normandie, et les toits de Paris. L’occasion aussi d’y croiser ses partenaires qui témoignent - Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle ou encore Alain Delon -, ses anciennes partenaires - Ursula Andress - mais aussi d'évoquer les souvenirs de la légende du cinéma.

A l'occasion de ce documentaire, l'acteur de 82 ans s'est entretenu avec Le Point. Il y évoque son bonheur à retrouver les pays de tournage de ses films ("Le Brésil ! À l'époque où j'y étais allé, pour L'Homme de Rio, je m'étais beaucoup amusé. Les gens étaient si gais ! J'y suis retourné huit fois par la suite. Mais cela faisait très longtemps que je n'y étais plus allé. C'est toujours beau, c'est toujours gai"), raconte avec joie son entrevue avec Ursula Andress ("Je l'ai retrouvée exactement comme elle était. Et toujours belle. Je ne l'avais pas revue non plus depuis des années. On a dîné ensemble... Elle a gardé sa joie de vivre"), parle de Jean Dujardin, en bien, mais refuse de le qualifier d'hériter ("Mais vous savez, les héritiers, je n'aime pas ça. Moi, de qui suis-je l'héritier ? J'aime bien Jean Dujardin, il s'est inspiré de moi et m'a rendu hommage, c'est très bien. Mais il a sa propre personnalité – très forte ! –, il fait partie des gens qui rayonnent d'eux-mêmes") et parle de ses films, aussi : "J'aimais tous mes films. Il y en avait qui n'étaient pas bons, certains sont même des catastrophes, mais j'y croyais quand je les faisais, et ça reste de bons souvenirs. Certains préfèrent À bout de souffle, d'autres préfèrent Le Professionnel ; moi, je les aime tous" et conclut, pour la jeune génération : "Les jeunes d'aujourd'hui, je leur dirais : Travaillez, travaillez !"