Daddy Cool s’inscrit dans la lignée de Papa ou maman [critique]
Universal

Et oui, il y a une scène avec du Boney M !

Après avoir ouvert sa case cinéma du samedi soir avec Le Petit Nicolas (une première depuis 30 ans !, qui a attiré 1,7 million de téléspectateurs), M6 poursuit sa programmation familiale en ce lundi soir avec la première diffusion en clair de Daddy Cool. Une comédie de Maxime Govare portée par Vincent ElbazLaurence Arné et Grégory Fitoussi, sortie fin 2017 au cinéma. Sans briller par son originalité, elle avait bien plu à la rédaction de Première. Voici notre critique.

L’histoire de Daddy Cool : Adrien, 40 ans et totalement immature, se fait larguer par Maude, 35 ans, désireuse d’enfin fonder une famille. Pour tenter de reconquérir l’amour de sa vie, Adrien décide de monter dans le futur ex-appartement conjugal : une crèche à domicile…

La critique de Première : Deux ans après Toute première fois, où Pio Marmaï hésitait entre un homme et une femme, le jeune réalisateur Maxime Govare livre sa deuxième comédie, toujours co-écrite avec Noémie Saglio. Cette fois, le triangle amoureux est purement hétéro, et c’est Grégory Fitoussi qui vient s’interposer entre Laurence Arné et Vincent Elbaz, idéalement casté en adolescent attardé qui ouvre une crèche sauvage pour prouver qu’il peut enfin devenir un homme mature à sa copine auteure de BD à succès. 
Daddy Cool (oui il y a une scène avec du Boney M) s’ouvre sur un clin d’œil au Big Lebowski (sauf que la voiture a été remplacée par une trottinette et le joint par une cigarette) mais s’inscrit plutôt dans la lignée de Papa ou maman, et ferait presque passer Marina Foïs et Laurent Lafitte pour des parents modèles. Malgré un humour pas très fin (mieux vaut aimer les gags à base de caca qui déborde) et un scénario convenu, le film est sauvé par son énergie et la présence toujours appréciable de Jean-François Carey.


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