Toutes les critiques de Wackness

Les critiques de Première

  1. Première
    par Alex Masson

    C’était comment, les années 1990 ? Du graffiti à Kurt Cobain en passant par les nouvelles drogues hédonistes, Jonathan Levine dresse l’état des lieux de la culture teenage de cette décennie à travers la relation entre un lycéen dealer à ses heures et son psy rattrapé par ses années hippies. Wackness respecte à la lettre le cahier des charges de la chronique adolescente mais le biaise par un regard attachant de nostalgie. Dommage qu’il se dissolve dans le brouillard d’un scénario naviguant à vue entre les deux personnages principaux. Comme eux, Wackness hésite trop longtemps à prendre une direction et finit par lasser. Après Tous les garçons aiment Mandy Lane, le talent de Levine à revisiter les genres chéris du cinéma américain indépendant se confirme. Son agaçant manque de rigueur, aussi.

Les critiques de la Presse

  1. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    L'action de cette comédie dramatique originale, rythmée par des tubes hip-hop de Biz Markie à The Notorious B.I.G. se déroule en 1994, l'année où Jonathan Levine, le réalisateur, a été diplômé. (...) sa mise en scène réaliste et sensible donne de l'épaisseur à ses protagonistes en quête de maturité. A voir aussi pour Ben Kingsley, entre drôlerie irrésistible et mélancolie bouleversante.