Date de sortie 3 décembre 2015
Durée 123 mn
Réalisé par Ron Howard
Avec Chris Hemsworth , Daniel Brühl , Olivia Wilde
Scénariste(s) Peter Morgan
Distributeur Pathé !
Année de production 2013
Pays de production Grande-Bretagne, Etats-Unis
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Situé durant l’âge d’or de la Formule 1, RUSH retrace le passionnant et haletant combat entre deux des plus grands rivaux que l’histoire du sport ait jamais connus, celui de James Hunt et Niki Lauda concourant pour les illustres écuries McLaren et Ferrari. Issu de la classe des privilégiés, charismatique et beau garçon, tout oppose le play-boy anglais James Hunt à Niki Lauda, son adversaire autrichien, réservé et méthodique. RUSH suit la vie instable de ces deux pilotes, sur les circuits et en dehors, et retrace leur rivalité depuis leurs tout débuts.

Toutes les séances de Rush

Critiques de Rush

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Votre pilote de F1, vous le préférez comment ? Sexy et flamboyant comme le Britannique James Hunt ou machiavélique et cérébral comme l’Autrichien Niki Lauda ? Mais au fait, pourquoi choisir ? La grande idée de Rush, récit de l’affrontement entre les deux champions au cours de la saison 1976, c’est justement de ne pas trancher. De se poser comme une étude de caractère « deux en un » où l’on tremblerait alternativement pour l’un (Chris Hemsworth, terrassant de charisme et de coolitude) puis pour l’autre (Daniel Brühl, dans le meilleur rôle de sa carrière). Au-delà de la volonté évidente de s’affranchir des conventions du fi lm de sport (un champion, un destin), le scénariste Peter Morgan trouve dans ce traitement « démocratique » matière à un récit ultradynamique, en perpétuel mouvement. L’auteur de The Queen a également le bon goût d’éviter les écueils de la dissertation historique et du fétichisme vintage. Il y a certes ici, en filigrane, une réflexion sur l’incroyable ère de permissivité que furent les 70s, mais l’essentiel se joue ailleurs. Au ras du bitume. Dans les décharges d’adrénaline et dans l’inexorable crescendo qui rythment les grandes saisons de F1, le tout magnifiquement rendu par un Ron Howard en surrégime. De la part d’un réalisateur abonné ces derniers temps aux croûtes mollassonnes (Anges & Démons, Le Dilemme), ça pourrait paraître surprenant, mais ce serait oublier que l’homme a commencé sa carrière en tournant une série B intitulée… Lâchez les bolides. Plus de trente-cinq ans après, le bain de jouvence de ce bon vieux Ronnie prend les allures d’un ride surexcitant.

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