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Pierre Carles poursuit sa critique des médias en sortant aujourd'hui dans les salles obscures Fin de concession, un documentaire polémique relatant la privatisation de TF1, dans lequel il s’interroge sur les relations floues entre journalisme et pouvoir. Découvrez les critiques de la presse.

Pierre Carles poursuit sa critique des médias en sortant aujourd'hui dans les salles obscures Fin de concession, un documentaire polémique relatant la privatisation de TF1, dans lequel il s’interroge sur les relations floues entre journalisme et pouvoir. Découvrez les critiques de la presse. Après Pas vu pas pris, où il s’attaquait à Canal+, Pierre Carles récidive avec Fin de concession, documentaire polémique dans lequel il s’interroge sur les conditions entourant la concession de TF1 offerte par le groupe Bouygues en 1987 et renouvelée systématiquement depuis. Si la presse est unanime pour saluer la démarche courageuse de cet iconoclaste politiquement incorrect, elle reste circonspecte quant à ses méthodes, et plus encore quant à la portée de son enquête. "Rentrant par la fenêtre quand on le vire par la porte, Carles, véritable Pied Nickelé de l’info, s’invente un double (Pedro Carlos) ou engage une journaliste sud-américaine pour approcher Jacques Chancel, Patrick Le Lay, Jean-Pierre Elkabbach, Hervé Bourges ou Bernard Tapie. Parfois, il y parvient, mais pas toujours", constatons-nous sur Premiere.fr.Ainsi, "reconnaissant son impuissance à piéger ses interlocuteurs avec sa caméra, Pierre Carles porte son combat sur le terrain du montage, et s’y révèle bien meilleur", selon le journal Le Monde.A mi-chemin, Carlos Pedro redevient alors Pierre Carles. Fin de concession prend une autre direction, celle d’un documentaire sur Pierre Carles lui-même.Il en vient à se poser des questions sur son rôle de justicier seul contre tous : "La critique des médias aurait-elle fait son temps ? Ou bien faut-il envisager de changer de méthodes ?"."Fin de concession (Et début d’autre chose ?)", sous-titre ainsi Le canard enchaîné.Au final, Fin de concession "sent la redite, tout en surfant sur le succès de la méthode Michael Moore pour faire rire à peu de frais le spectateur", épingle Avoir-alire.com. "Certes, la méthode est amusante deux minutes, mais elle n’apporte rien de concret au sujet", rajoute le site. On est "amusés par la roublardise de l’énergumène, un peu circonspects quant à la profondeur de son enquête", résume Chronic’art. Sortie mercredi 27 octobre 2010 au cinéma de ce documentaire inégal sur les dessous de TF1.