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A l’occasion de la promotion de son téléfilm diffusé le 3 février prochain sur France 3, la comédienne est revenue sur l’attentat qui a frappé Charlie Hebdo. Un journal lancé entre autres par son père, le professeur Choron.

"Je n’en reviens pas, j’en suis encore abasourdie." C’est par ces quelques mots lancés à Télé Loisirs que Michèle Bernier, fille d’un des cofondateurs de Charlie Hebdo, est revenue sur l’attaque meurtrière qui a touché le 7 janvier dernier le siège du journal satirique. "Papa s’il est quelque part, doit se dire que ce pauvre journal a connu bien des splendeurs et des misères", ajoute la comédienne qui "connaissait personnellement" certaines victimes. "Cabu et Wolinski faisaient partie des fondateurs du journal avec mon père", précise-t-elle.Revenant sur les nombreuses marches organisées pour soutenir le journal, elle avoue "espérer que le mouvement continue." "Beaucoup de gens vont découvrir Charlie Hebdo, son humour, sa liberté", affirme-t-elle. Mais j’ai l’impression qu’à chaque fois qu’un combat est gagné, Charlie Hebdo meurt. (…) Ça va être dur de rester drôle, incisif, mais il faut continuer." "L’esprit anar et de dérision doit survivre coûte que coûte. C’est l’héritage de mon père" confie-t-elle également à Télé Star.Son retour sur le petit écranSi Michèle Bernier fait son retour dans les pages des magazines télé, ce n’est pas seulement pour évoquer l’attentat de Charlie Hebdo mais c’est également pour faire la promotion de La Stagiaire. Son dernier téléfilm diffusé le 3 février prochain à 20h50 sur France 3. "Un polar" dans lequel elle incarne "une fermière, ex-taularde qui suit des études pour devenir juge". "Une héroïne qui a beaucoup de choses à défendre (…), un vrai buvard à émotions, comme le confie l’actrice à Télé Star. Quand on la voit arriver, elle a l’air à côté de la plaque. Etre moins bête qu’on en a l’air, c’est capital."