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Au programme à la télé ce soir : l'après-Ch'tis de Dany Boon, Jane Austen adaptée par Joe Wright et un Oscar du meilleur film étranger venu d'Argentine.

Rien à déclarer de Dany Boon


1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur poste frontière situé dans la commune de Courquain France et Koorkin Belgique. Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge.pagebreakSon collègue français, Mathias Ducatel, considéré par Ruben comme son ennemi de toujours, est secrètement amoureux de sa soeur. Il surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales.

Trois après l'énorme carton de Bienvenue chez les Ch'tis et ses 20,5 millions d'entrées, Dany Boon tentait la passe de deux avec Rien à déclarer, comédie transfrontalière l'opposant à Benoît Poelvoorde à un poste-frontière sur le point de disparaître. Une recette bien rôdée qui fonctionne sans toutefois se renouveler selon Première : "Visuellement plus ambitieux que les Ch'tis, Rien à déclarer témoigne d'un indiscutable savoir-faire comique. Les répliques dépotent; Boon, Poelvoorde et Karin Viard font des étincelles; et certaines séquences sont d'ores et déjà d'anthologie. Un succès annoncé qui n'occulte cependant pas une question de fond : Danny Boon va -t-il se contenter de ne vivre que sur ses acquis ?" Si le film ne réussit pas à rééditer le score exceptionnel des Ch'tis, le film fut tout de même le deuxième succès de l'année au box-office avec 8,1 millions d'entrées.

Rien à déclarer est diffusé ce soir à 20h55 sur TF1.

Orgueil et préjugés de Joe Wright


Dans un petit village de l'Angleterre sous George III, Mrs. Bennet veut marier ses filles afin de leur assurer un avenir serein. L'arrivée de nouveaux voisins, Mr. Bingley et son ami Mr. Darcy, plonge Jane et Elisabeth, l'héroïne de cette histoire, dans des affaires de coeur tumultueuses. Cette dernière découvre l'amour en rencontrant le bel et aristocratique Darcy. Pourtant, tous deux devront passer outre leur orgueil et les mauvaises interprétations qui s'ensuivent avant de tomber dans les bras l'un de l'autre à la grande surprise des Bennet.

Grand classique de la littérature romantique britannique, Orgueil et préjugés connaissait en 2006 l'une de ses adaptations récentes les plus connues derrière la caméra de Joe Wright. Pour l'occasion, le cinéaste livre une fresque classique et respectueuse du texte original qui a su convaincre dans son style, comme l'écrivit Première à l'époque : "La prose virevolte, la photo chatoie... Bref, le réalisateur remplit son contrat, sans fierté ni préjudice. Quant au personnage de Mark Darcy, quintessence du héros romantique, c'est au fade Matthew MacFadyen de se le fader. Très bon dans l'aigreur digne, il n'a pas un dixième du charisme requis. Rendez-nous Hugh Grant!"

Orgueil et préjugés est diffusé ce soir à 20h50 sur HD1.

Dans ses yeux de Juan José Campanella


1974, Buenos Aires. Benjamin Esposito enquête sur le meurtre violent d’une jeune femme. 25 ans plus tard, il décide d'écrire un roman basé sur cette affaire “classée” dont il a été témoin et protagoniste. Ce travail d'écriture le ramène à ce meurtre qui l'obsède depuis tant d'années mais également à l'amour qu'il portait alors à sa collègue de travail. Benjamin replonge ainsi dans cette période sombre de l'Argentine où l'ambiance était étouffante et les apparences trompeuses...

Sorti en 2010, Dans ses yeux explore par le spectre du thriller le passé récent de l'Argentine et du péronisme. Un exercice de style réussi qui avait à l'époque convaincu Première : "Juan José Campanella [marie] thriller politique et comédie romantique avec une aisance suffisante pour que l’on se prenne au jeu. Quoique l’on se prenne surtout au jeu de Ricardo Darín, le « George Clooney argentin », et à celui de Soledad Villamil, qui joue sa supérieure hiérarchique, deux comédiens habitués à la caméra de Campanella et qui sont ici particulièrement remarquables puisqu’ils incarnent, avec la même aisance mais pas de la même manière, leurs personnages à deux âges différents". Le film se distingua notamment en décrochant l'Oscar du meilleur film étranger en 2011.

Dans ses yeux est diffusé ce soir à 20h55 sur France 4.