Hector Elizondo

Dès son enfance, Hector Elizondo se révèle très doué en sports et en musique. A dix ans il devient membre d’une chorale connue, la Frank Murray Boy’s Choir, puis intègre la High School of Performing Arts, un lycée réputé, qui prépare ses élèves à des carrières artistiques. Il continue également à exceller en sports, notamment en base-ball et en basket-ball au point d’être repéré par les New-York Giants, et les Pittsburgh Pirates. Attiré par une carrière de professeur d’Histoire, il entre au City College de New-York en 1954 mais doit abandonner ses études dès la première année pour subvenir aux besoins de sa famille et de son fils, nouveau-né. Après avoir divorcé et obtenu la garde de son fils, en 1957, il se réoriente au début des années 1960 vers une carrière artistique et étudie la danse au Carnegie Hall, au sein du Bellet Arts Company puis du Studio Stella Adler. Il obtient des rôles dans deux spectacles de Broadway puis commence à jouer au théâtre. Il rencontre un grand succès même s’il reste souvent cantonné aux seconds rôles. Dans les années 1980, sa rencontre avec le réalisateur Garry Marshall marque un véritable tournant dans sa carrière. Impressionné par le talent d’Elizondo, Marshall lui offre un rôle dans Docteurs in love (1982). Ce film marque le début d’une longue collaboration entre les deux hommes qui font douze films ensemble. Grâce à Marshall, Elizondo se fait connaître du grand public en donnant la réplique à Julia Roberts dans la comédie romantique à succès Pretty Woman (1990). Mais comme au théâtre, Elizondo incarne souvent des personnages secondaires. Au début des années 1990, il devient le docteur Phillips Watters dans la série Chicago Hope. Il incarnera ce personnage pendant six saisons, tout en poursuivant sa carrière au cinéma. Si Elizondo n’occupe jamais le devant de la scène, il offre des compositions remarquées dans de nombreux films à succès et notamment des comédies ( Le flic de Beverly Hills 3 (1994), Escroc malgré lui (1996), Just married (ou presque) (1999), Princesse malgré elle (2001)). Il ne dédaigne pas non plus faire quelques apparitions dans des séries à succès ( FBI : portés disparus, Grey’s anatomy). Absent du grand écran depuis Fashion Maman (2005), Elionzo revient avec plusieurs films qui témoignent de ses choix éclectiques : comédie dramatique dans Georgia Rule (2006) et fresque historique dans L’Amour aux temps du choléra (2007).