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Les critiques US ont été séduites par ce premier épisode et saluent le début de l'ère "post-George RR Martin".

D'habitude, les journalistes américains ont la chance de voir Game of Thrones avant tout le monde et les premières critiques sortent quelques jours avant la diffusion. Mais pas cette fois. Pour éviter les fuites et le piratage, HBO a décidé de ne pas livrer de copies-presse du premier épisode de la saison 6. Si bien que les critiques US ont vu le 'season premiere' seulement dimanche soir, comme tout le monde. Alors qu'en ont-ils pensé ? Les premières reviews, qui paraissent depuis hier, sont très positives. La presse américaine est emballée.

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Variety ne tarit pas d'éloges et analyse : "Les fans pouvaient avoir peur, alors que la série n'a plus les livres de Martin sur lesquels s'appuyer. Mais à en juger par la confiance affichée par ce 'season premiere', les craintes ne sont pas fondées. Peut-être que les producteurs se sentent libérés et qu'ils peuvent prendre plus de libertés. En tout cas, Game of Thrones semble bien avoir trouvé son style dans cette première heure dense et décisive."

indieWIRE est aussi enthousisate et écrit : "Les corps s'empilent toujours dans un épisode tentaculaire, bourré de storylines. Mais tout ça à un sens défini, celui qu'il y a de l'espoir pour certains de ces cas désespérés. Le voyage d'Arya notamment, a toujours été extrêmement convaincant, saison après saison. Mais elle gagne cette année en intensité et en force, et devient encore plus captivante."

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Le Los Angeles Times a, lui, trouvé ce premier épisode assez fun : "Ce premier épisode offre la puissance et l'émotion que les fans attendaient. Mais il y a aussi un très léger changement de ton identifiable : Game of Thrones est, par instants, drôle."

Entertainment Weekly a également apprécié et avoue que "peu de séries à la télévision sont aussi belles que celle-là, mais elle est en plus en train de devenir un grand drame, alors qu'elle approche de l'âge de la retraite. Game of Thrones vieillit. Mais elle n'est pas morte, loin de là."

Vulture met plus de nuances dans sa critique et explique que "Game of Thrones, comme Les Sopranos avant elle, n'est pas un succès en raison de ses évocations sur les tendres émotions humaines. Ce sont les dragons, les zombies, le gore et la nudité qui en font un carton aussi populaire. Mais il y a des moments où le drama devient son propre genre de spectacle, et il y a eu beaucoup de moments comme ça dans ce premier épisode."

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The Hollywood Reporter est aussi quelque peu mitigé, mais s'avoue séduit, malgré tout : "Si, en fin de compte, tous les éléments de ce premier épisode ne satisfont pas, ce 'season premiere' a fait ce que j'attendais personnellement de lui : remettre cette locomotive gigantesque sur les rails. Et même sans les livres de Martin, Weiss et Benioff savent parfaitement comment faire avancer cette énorme machine."

We Got This Coverd est, finalement, l'un des rares à ne pas avoir aimé. Le site spécialisé a notamment regretté l'accumulation de saynètes : "Par moments, 'The Red Woman', comme d'autres épisodes avant lui, donne l'impression d'une collection de vignettes, plutôt que d'une série entière et étoffée, centrée sur un semblant de base."