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PHOTOS - Woody Allen répond aux accusations de viol : "fausses et honteuses"

Mia Farrow

Soon-Yi et Woody Allen

Mia Farrow et son fils Ronan

Woody Allen

Soon-Yi et Woody Allen

Woody Allen

Voilà une affaire dont on n'a pas fini d'entendre parler.Alors qu'hier, le Super Bowl et la mort du grand Philip Seymour Hoffman ont occupé la une des médias, une autre actualité a fait grand bruit à Hollywood et un peu partout dans le monde : une lettre publiée dans le New York Times par Dylan Farrow, la fille adoptive de Mia Farrow, accusant son ex-beau-père Woody Allen de l'avoir violée alors qu'elle n'avait que 7 ans.Toute cette histoire commence en 1992. Woody Allen et Mia Farrow achèvent ensemble le tournage du dernier film qui les réunira : Maris et Femmes. A cette époque, celle qui fut la muse du cinéaste new-yorkais tombe par hasard dans les affaires de Woody sur des photos dénudées de Soon-Yi, sa fille adoptive alors âgée d'une vingtaine d'années (qui est aujourd'hui devenue la femme de Woody Allen). Dès lors, Mia part en guerre contre "l'abject" réalisateur et se lance dans une bataille juridique pour obtenir la garde des trois enfants qu'ils ont eus ou adoptés ensemble : RonanMoses et Dylan.Lors de cette bataille juridique qui s'étale sur plusieurs années, Mia accuse notamment Woody d'avoir violé à plusieurs reprises sa fille adoptive, Dylan, alors qu'elle n'avait que 7 ans. Faute de preuves, Woody Allen n'a jamais été accusé de ce crime ou même inquiété : la justice a en effet jugé la jeune fille "trop fragile" et ses accusations trop floues. Les experts mandatés à l'époque ont aussi conclu "que Dylan Farrow était incapable de faire la distinction entre son imagination et la réalité, et que la jeune fille avait probablement été manipulée par sa mère Mia Farrow", comme l'a souligné encore récemment le porte-parole de Woody Allen.Mais il y a quatre mois, l'édition américaine de Vanity Fair publiait dans son édition de novembre 2013 une interview de Dylan dans laquelle elle revenait sur ces souvenirs horribles. Elle déclarait notamment dans l'article qu'elle ne pouvait plus ne serait-ce que citer le nom du réalisateur, déclarant qu'elle a "peur de lui, peur de son image". Elle raconte ce cauchemar vécu plusieurs fois "dans le grenier" de leur maison : "Je me souviens que j'étais mal à l'aise, j'avais l'impression d'être une mauvaise fille parce que je n'avais pas envie de faire ce qu'il me demandait de faire. J'avais sept ans, je l'ai fait parce que j'avais peur. Je voulais que ça s'arrête." Une immense peur qui la fera se taire jusqu'à aujourd'hui.Car hier, c'est à l'occasion d'une tribune dans le New York Times que la jeune femme aujourd'hui âgée de 28 ans accable le cinéaste new-yorkais : "Il me parlait en le faisant, me murmurant que j'étais une gentille petite fille, que c'était notre secret, me promettant que nous irions à Paris et que je serais une star de cinéma. Je n'aimais pas lorsqu'il me mettait son pouce dans la bouche. Et je n'aimais pas lorsque j'allais m'allonger sous les draps avec lui tandis qu'il portait des sous-vêtements."Un témoignage terrible qui n'a pas tardé à faire réagir le camp Allen, dont la porte-parole y est allée d'un communiqué dans lequel le réalisateur aux quatre Oscars nie toutes ces accusations en bloc et les qualifie de "fausses et honteuses". Ainsi, Leslee Dartet rappelle au nom du cinéaste qu'à l'époque des accusations, au début des années 90, "une enquête minutieuse avait été menée par des experts indépendants mandatés par la cour et qu'ils avaient conclu qu'il n'y avait pas de preuve crédible de l'agression."Cette réaction du réalisateur suffira-t-elle à calmer le sentiment de vengeance et de justice qui anime Dylan ?, qui a conclu sa lettre par : "Woody Allen est l'exemple vivant de la façon dont notre société néglige les survivants d'agression et d'abus sexuels." Rien n'est moins sûr.Affaire à suivre...