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PHOTOS - Kim Basinger et Mickey Rourke reforment "9 semaines 1/2" sur tapis rouge

Kim Basinger à l'avant-première de "Black November", à New York, le 26 septembre 2012.

Kim Basinger à l'avant-première de "Black November", à New York, le 26 septembre 2012.

Kim Basinger à l'avant-première de "Black November", à New York, le 26 septembre 2012.

Kim Basinger à l'avant-première de "Black November", à New York, le 26 septembre 2012.

Mickey Rourke à l'avant-première de "Black November", à New York, le 26 septembre 2012.

Kim Basinger à l'avant-première de "Black November", à New York, le 26 septembre 2012.

Mickey Rourke à l'avant-première de "Black November", à New York, le 26 septembre 2012.

Il y a vingt-cinq ans sortait le mythique 9 semaines 1/2, un long clip un peu chaud en ombres chinoises et stores vénitiens signé Adrian Lyne, et qui avait propulsé sex-symbols ses deux interprètes principaux : Kim Basinger et Mickey Rourke.Kim, alors âgé de 33 ans, était devenue du jour au lendemain le fantasme de millions d'hommes et la carrière de l'ex-mannequin avait définitivement décollé. Durant la décennie suivante, la jolie blonde avait ainsi enchaîné les succès : Boire et déboires de Blake Edwards, Batman de Tim Burton, Guet-Apens de Roger Donaldson, Prêt-à-porter de Robert Altman, jusqu'au summum L.A. Confidential qui lui avait valu l'Oscar en 1998.De son côté, Mickey avait 34 ans lorsqu'il traversa ces neuf sulfureuses semaines. Déjà star, on avait pu voir sa gueule d'ange, son jeu organique et sa virilité exacerbée dans des chefs-d'œuvres comme 1941 de Steven Spielberg, La Porte du Paradis et L'année du Dragon de Michael Cimino, ou Rusty James de Francis Ford Coppola.Si l'année suivant 9 semaines 1/2, Mickey avait enchaîné deux autres succès - Angel Heart et Barfly -, le film d'Adrian Lyne a eu l'effet inverse de celui de Kim sur la carrière de Mickey, et, lui qui était dans la case "meilleur espoir hollywoodien" au milieu des années 80, s'est rapidement retrouvé avec les étiquettes "has-been" et "acteur ingérable".Il a alors enchaîné les séries B sans saveur - Homeboy, L'Orchidée sauvage, Harley Davidson et l'Homme aux Santiags, Sables Mortels -, avant de trouver la rédemption devant la caméra de Robert Rodriguez - Sin City -, et surtout de Darren Aronofsky - The Wrestler.Kim et Mickey, deux trajectoires qui s'étaient croisées il y a déjà vingt-cinq ans, et qui avaient évolué à l'opposé. Alors, quand les deux acteurs se recroisent aujourd'hui pour les besoins de Black November, on se dit que la boucle et bouclée.Kim et Mickey incarnent effectivement les deux rôles principaux de ce drame du réalisateur nigérian Jeta Amata, qui compte également à son casting Anne Heche, Vivica A. Fox, Akon et Wyclef Jean, et qui nous plonge dans les conflits pétroliers en Afrique noire et les conséquences que cela engendre sur la population locale.A l'occasion de l'avant-première du film qui s'est tenue hier soir aux Nations-Unis, à New York, le mythique couple de cinéma était de nouveau réuni sur le tapis rouge de l'événement.L'occasion de se rappeler à notre bon souvenir, et d'entendre, à peine perceptible, le You can leave your hat on de Joe Cocker