DR

PHOTOS - Happy Birthday... Emmanuelle Béart : la star en 15 clichés glamour et sexy

Aujourd'hui, l'une de nos plus belles et talentueuses actrices, Emmanuelle Béart, célèbre ses 50 ans. Un demi-siècle dont plusieurs décennies passées devant les caméras pour nous transporter, nous émouvoir et nous faire rêver.La carrière de la belle débute vraiment en 1986. Elle a alors 22 ans et Claude Berri l'enrôle pour Manon des Sources (1986). Elle sort tout juste de Premiers Désirs, un film érotique au style onirique signé David Hamilton, et d'une nomination au César du meilleur espoir grâce à Un amour interdit. Avec Manon, elle remporte le César du meilleur second rôle féminin, mais surtout, elle laisse exploser sa beauté sauvage, naturelle et intense. Une star est née.Trois ans plus tard, Les Enfants du Désordre (1989), de Yannick Bellon, nous présente Emmanuelle sous un autre jour. Elle passait jusqu'ici pour la petite fille modèle, l'amoureuse des Français. Il faut dire que sa relation romantique et médiatique avec Daniel Auteuil (qui durera dix ans et donnera naissance à Nelly, en 1992) n'aide pas à la faire sortir de cette image sage et lisse. Aussi décide-t-elle de briser cette idée préconçue en incarnant Marie, une jeune détenue abîmée qui cherche à se réinsérer par le théâtre. Pour ce rôle, Emmanuelle se teint les cheveux et s'enlaidit. Essai à moitié convaincant, elle est toujours aussi belle.La Belle Noiseuse, de Jacques Rivette, tourné en 1991, nous dévoile une autre facette de l'actrice. Emmanuelle prend une fois encore un risque en acceptant de jouer intégralement nue dans un film qui durera quatre heures et dont elle sera presque de tous les plans. La caméra naturaliste de Rivette filme ce corps déjà familier avec une franchise et une honnêteté à couper le souffle. Emmanuelle prouve avec ce rôle qu'une actrice n'est pas qu'un visage et des expressions mécaniques, mais un corps tout entier qui ressent et vit à chaque image. Sentiment qu'elle développera la même année avec J'embrasse pas (1991), d'André Téchiné. Pour son premier tournage avec le cinéaste français, Emmanuelle va encore plus loin. En acceptant le rôle d'Ingrid, une jeune prostituée mal dans sa peau, la star - qui arbore pour l'occasion un carré noir à la Louise Brooks - devient le symbole de cette plongée dans l'univers glauque et dangereux de la prostitution parisienne. Un changement de look hallucinant pour une prestation qui fera date.Trois ans plus tard, elle plonge dans L'Enfer (1994), de Claude Chabrol. Après un rôle de détenue, de modèle de nu, et de prostituée, Claude Chabrol fait d'Emmanuelle Béart la femme idéale, vénérée et fantasmée par tous les hommes. En s'octroyant ce scénario non filmé de Henri-Georges Clouzot, Chabrol place Béart telle une icône, une femme parfaite et intouchable, cible de toutes les perversités masculines dans l'esprit paranoïaque de son mari jaloux. Emmanuelle, en objet subjectif de toutes les convoitises, n'a jamais été aussi solaire.En 1996, elle traverse l'Atlantique pour tourner Mission Impossible (1996), de Brian de Palma. Séparée de Daniel Auteuil (elle sort alors avec le compositeur David Moreau, demi-frère de Patrick Bruel avec qui elle aura un fils, Yohann) et avec une paire de lèvres toutes neuves, Emmanuelle joue devant la caméra du grand Brian de Palma et roule des pelles à la star mondiale Tom Cruise (d'où sans doute la nouvelle bouche). Belle, élégante, sexy sans être vulgaire, Emmanuelle remplit parfaitement le cahier des charges de la Française dans un film hollywoodien, qui ne peut être qu'une traître.Avec 8 Femmes (2002), de François Ozon, Emmanuelle peut s’acoquiner avec toutes les plus grandes actrices françaises du moment. Entourée de toutes les stars féminines du cinéma français, Emmanuelle, qui vit alors avec le producteur Vincent Meyer (qui se suicidera l'année suivante en plein Festival de Cannes), rejoint ce casting haut de gamme dans le rôle de la soubrette. Outre l'image érotique de ce personnage dans l'inconscient collectif, nous retiendrons autant sa blondeur lumineuse que son interprétation décalée de A pile ou face, le tube eighties de Corynne Charby.Avec Nathalie (2004), d'Anne Fontaine, Emmanuelle se met une nouvelle à nu. Elle n'a pas souvent tourné avec des femmes, mais elle aurait dû. Anne Fontaine la filme comme un objet de convoitise rare dans ce film qui voit Fanny Ardant lui proposer une somme d'argent pour séduire son mari et lui raconter en détails leurs rencontres. Sexy, sauvage, inaccessible, Emmanuelle Béart passe de femme parfaite à fantasme ultime.Avec Disco (2006), de Fabien Onteniente, la star s'attaque à un film populaire. Malheureusement pour elle, la comédienne aurait difficilement pu tomber plus bas. Un film au ras des pâquerettes, pas drôle, moche, mal joué et mal filmé. Même la Béart ressemble à Madame Tout le Monde dans son body mal taillé. Une catastrophe cinématographique à vite oublier pour l'ex-fiancée des spectateurs français, qui, heureusement, saura s'en relever.L'année dernière, c'est avec Bye Bye Blondie (2012), de Virginie Despentes que la star refait surface. Séparée de son amoureux Michaël Cohen (avec qui elle a adopté Surifel, un jeune enfant éthiopien), Emmanuelle se lance dans cette histoire d'amour entre deux femmes, filmée comme un coup de poing dans la gueule et avec une odeur de fin de soirée trash. Loin du glamour des pages glacées des magazines, Emmanuelle Béart prouve qu'elle sait toujours se remettre en cause, prendre des risques, et ne jamais se reposer sur ses acquis. Comme les plus grandes actrices.L'année prochaine, nous retrouverons Emmanuelle dans deux films - Les yeux jaunes des crocodiles avec Julie Depardieu et Karole Rocher, et My Mistress -, mais aujourd'hui, c'est de son anniversaire dont il est question.