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La star de Bodyguard évoque l'époque où sa relation à l'écran avec Whitney Houston dérangeait.

"Qui n'aurait pas eu envie d'embrasser Whitney Houston ?"

C'est la question que pose Kevin Costner.

Interviewé dans le magazine Square Mile, dont il fait la couverture, l'acteur est revenu sur les réactions racistes qui ont suivi le film culte Bodyguard, dans lequel il vit une histoire d'amour passionnée avec Whitney Houston. C'était en 1992 mais d'après lui, rien n'a changé aux Etats-Unis.

"Certaines personnes n'étaient pas contentes que j'aie choisi Whitney Houston pour vivre une histoire d'amour dans Bodyguard. Et que je l'aie embrassé. Qui n'aurait pas eu envie de l'embrasser ?", s'est désolé l'acteur de 62 ans. A l'affiche des Figures de l'ombre - qui fait la lumière sur le rôle crucial de mathématiciennes afro-américaines dans la conquête spatiale américaine - Kevin Costner imagine que ce film déplaira également aux racistes : "Je crois que ces mêmes personnes ne seraient pas contentes que je sois dans Les Figures de l'ombre".

Car dans l'Amérique de Donald Trump (et bien au-delà de ses frontières), le racisme a encore de beaux jours devant lui. "Le racisme se porte bien en Amérique", appuie l'acteur. "C'est malheureux, mais c'est comme ça, et tout ce que je peux faire, c'est faire mes propres choix et éduquer mes enfants".

Des enfants, Kevin Costner en a sept, ce qui le place dans le club hollywoodien des chefs de famille nombreuse.

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