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Abaca
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Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Échec et Mort", en 1990.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock en shooting promo, fin des années 80.

Kelly LeBrock en shooting promo, fin des années 80.

Kelly LeBrock en shooting promo, fin des années 80.

Kelly LeBrock en shooting promo, fin des années 80.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "La Fille en Rouge", en 1984.

Kelly LeBrock dans "Une créature de rêve", en 1984.

Kelly LeBrock aux 25 ans des "Affranchis", à New York, le 26 avril 2015.

Kelly LeBrock aux 25 ans des "Affranchis", à New York, le 26 avril 2015.

Kelly LeBrock aux 25 ans des "Affranchis", à New York, le 26 avril 2015.

Fantasme cinématographique des années 80, Kelly Le Brock a disparu petit à petit de la circulation. Où en est-elle aujourd'hui ?

Il existe de nombreux artistes qui connaissent un immense succès pendant une courte période. Ce succès peut se caractériser par exemple par quelques films qui ont triomphé à une certaine époque, une couverture médiatique énorme à un moment donné, ou un Oscar de la meilleure actrice pour un rôle isolé. Et puis soudain, plus rien (ou presque), ces artistes tombent subitement dans l'oubli et l'anonymat aussi vite qu'ils ont attiré la lumière. Ils disparaissent de l'écran radar sans rien laisser d'autres que des souvenirs plein la tête, des souvenirs nostalgiques de cinéphiles.

Parfois dû à un retrait choisi, tout simplement pour changer de vie, élever des enfants, ou évoluer vers d'autres sphères. Ou à l'opposé, ce retrait peut être provoqué à cause du vieillissement, du temps qui passe, et donc, du manque d'intérêt des studios et des productions. Ces disparitions soudaines sont d'autant plus surprenantes qu'elles se développent d'une façon exponentielle avec le temps. En effet, aujourd'hui, combien de Mary Elizabeth Mastrantonio, de Meg Ryan, ou de Rebecca de Mornay presque oubliées pour une Meryl Streep toujours au sommet ? Une carrière est un travail de longue haleine, un investissement perpétuel. Et il faut compter sur une bonne dose de chance aussi.

A travers cette rubrique baptisée "Mais qu'est devenu(e)... ?", nous vous proposons régulièrement de vous replonger dans une époque, une période, une filmographie, une histoire. Celle d'un comédien ou d'une actrice qui aura marqué le septième art de son empreinte avant de disparaître aussi vite qu'il ou qu'elle était venu(e).

Mais qu'est devenue... Kelly LeBrock ?

Mannequin devenue actrice devenue fantasme, Kelly LeBrock aura marqué le septième art en deux apparitions au milieu des années 80.
Considérée comme l'une des stars hollywoodiennes les plus belles et sexy de l'époque, sa carrière au premier plan aura été aussi éphémère que son souvenir dansant au ralenti sur une bouche d’égout dans sa robe rouge restera éternel.

Née le 24 mars 1960 à New York, Kelly traverse rapidement l'Atlantique et grandit à Londres où ses parents vont s'installer au milieu des années 60. Issue d'un milieu privilégié et artistique - papa est chef d'entreprise et ouvrira un restaurant à Rouses Point (The General Thurber Inn, trois étoiles au Michelin) alors que maman fut mannequin et tient une galerie d'art dans la capitale anglaise -, la jolie brunette bénéficie d'une très bonne éducation - Buckinghamshire England et Lewes Sussex - , tout en profitant d'une éducation bourgeoise-bohème. Dès ses 16 ans, Kelly arrête les études pour retourner à New York et débuter une carrière dans le mannequinat et la beauté. Grande et fine avec un visage d'ange aux yeux bleus et de grandes bouclettes brunes, Kelly répond en effet aux canons de la mode du moment et ne tarde pas à exploser aux Etats-Unis.
En quelques années, ce sont effectivement des centaines de couvertures et des contrats d'égérie (elle sera le visage exclusif de Dior au début des années 80) qui imposent Kelly comme l'une des plus grandes top models de l'époque.

Un succès qui la fait naturellement remarquer à Hollywood, et elle s'apprête alors à faire le grand saut. Nous sommes en 1984. Pour la comédie La Fille en Rouge, réalisé et interprété par Gene Wilder qui incarne un M. Tout-le-monde qui a le coup de foudre pour une belle inconnue alors qu'il mène une vie tranquille d'homme marié, le réalisateur et comédien cherche une jeune actrice méconnue pour incarner la "femme parfaite", le fantasme du héros qui, à l'instar de Phoebe Cates dans le teenage movie Ça chauffe au lycée Ridgemont, possède le pouvoir de mettre immédiatement et n'importe qui sous son charme.
En découvrant une campagne de cosmétiques dont Kelly est l'ambassadrice, Gene Wilder tombe sous le charme de cette fraîche beauté et la contacte aussitôt. Après un court casting, Gene se rend compte qu'elle est aussi une remarquable comédienne et lui offre le rôle de la fille du titre.
Dès lors, Kelly entre dans nos vies et installera un souvenir impérissable. Trente ans après, le souvenir de sa robe rouge se soulevant au vent au ralenti tout en se dandinant est effectivement toujours présent, comme une nouvelle marque indélébile dans l'inconscient collectif dont le septième art a coutume.
Remake américain de la comédie français Un éléphant ça trompe énormément, La Fille en Rouge est un carton au box-office américain cette année-là, et doit son grand succès aux charmes de Kelly, mais aussi à la formidable bande originale composée et interprétée par Stevie Wonder, où l'on retrouve notamment le tube I Just Called to Say I Love You.

Cette même année, Kelly LeBrock se marie au producteur hollywoodien Victor Drai. Plus rien ne semble alors résister à la volcanique brune qui s'apprête à mettre Hollywood à ses pieds, d'autant que le grand John Hughes cherche alors une "créature de rêve" pour son prochain film, et que le nom de la jeune comédienne alors âgée de 24 ans est en tête de sa short-list.
En 1985, le réalisateur de Breakfast Club et La Folle journée de Ferris Bueller est en effet en train de préparer sa nouvelle comédie, Une Créature de Rêve, qui voit deux lycéens, nerds, sans succès avec les filles et cibles de moqueries incessantes, créer la femme parfaite après en avoir eu l'idée en regardant le film Frankenstein. Ils vont alors donner naissance à Lisa, une femme sublime, délurée et dotée de pouvoirs qui fera remonter leur cote auprès des filles du lycée.
Dans cette comédie avec notamment Anthony Michael Hall, Ilan Mitchell-Smith, Bill Paxton et Robert Downey Jr., Kelly incarne une fois de plus le fantasme absolu et dévoile encore sa plastique irréprochable, son air mutin, son tempérament de feu et son côté volcanique contrastant à merveille avec sa finesse et son élégance naturelle. Le film cartonne au box-office - il connaîtra même une adaptation télé dans les années 90, Code Lisa, avec un nouveau casting - et impose un peu plus Kelly comme le sex-symbol hollywoodien des années 80.

Un an après la sortie du film, Kelly vit le premier accrochage de sa carrière en divorçant de son mari producteur à peine deux ans après un mariage surmédiatisé et en grande pompe.
Mais il ne lui faudra pas longtemps pour retrouver l'amour puisque, au détour d'une soirée hollywoodienne, elle rencontre Steven Seagal, le nouveau gros bras d'Hollywood qui sort du succès du film d'action Nico.
Le courant fait plus que passer entre les comédiens et c'est un véritable coup de foudre qui débouche sur un mariage l'année suivante, en 1987.
Kelly et Steven qui souhaitent avoir une famille nombreuse ne perdent pas de temps à mettre leur vœu en pratique, et Kelly met sa carrière - alors au top - entre parenthèses, donnant naissance à trois enfants en l'espace de cinq ans - Annaliza née en 1987, Dominic né en 1990, et Arissa née 1993.
Entre deux bébés, Kelly trouvera cependant le temps de tourner avec son mari dans le film d'action Échec et Mort en 1990, puis dans le thriller Betrayal of the Dove avec Billy Zane et Alan Thicke en 1993, avant de se retirer petit à petit des écrans et de divorcer de Seagal en 1996.

Actrice de deux films au milieu des années 80, Kelly aura ainsi préféré par la suite se consacrer aux autres et ne tourner que sporadiquement pour des productions indépendantes ou télévisuelles, puis de se retirer pour aujourd'hui se consacrer presque exclusivement aux malades.
En effet, la jolie brune, éternelle Fille en Rouge, a rejoint en 1995 la House Enquiry on Insurance and Medicare Access, soutenue par le Congrès américain, qui offre des traitements alternatifs aux malades souffrant du cancer.
Depuis le décès de son frère en 2008, Kelly s'est investie encore plus pour l'aide aux malades et se trouve être l'un des plus éminents membres du Club Carson consacré aux enfants atteints du cancer.
Si elle ne brille plus sur écran depuis longtemps, Kelly n'a donc pas perdu sa lumière pour autant.