Démarrage en trombe de la journée avec l'énorme fou rire de la semaine sur Europe1, celui de et provoqué par Nicolas Canteloup, lors de sa matinale. Immédiatement partagé sur Twitter avec Nikos Aliagas qui se remettait tout juste des larmes de rire générales de sa rédaction, parvenues jusqu'à nous. Mais cela n'était qu'un début : d'une rédac à l'autre finalement la journée était placée sous le signe du rire. Ambiance d'après-midi potache chez nous et pour cause : on ressort des cartons les interviews de Jean-Claude Van Damme.C'est donc l'occasion en ce jeudi de s'offrir quelques minutes de philosophie. Et d'expliquer le quotidien grâce à JCVD. Et pour cela de se mettre dans sa peau... ou sa tête. Tentative d'analyse de trésors enfouis. C'était en 1998 dans Premiere. "Quand tu montes dans un ascenseur, tu penses à des tas de choses : à des créations, à des gens, à des souvenirs. Donc on est jamais seul spirituellement. Mais physiquement, dans l'enveloppe, si je suis seul...Et je reste là. Jusqu'à ce que les portes s'ouvrent. Et puis je commence à marcher. Je bouge mon enveloppe vers ma mission de tous les jours. Voila." Au lieu de penser à la machine à café dès que les portes de l'ascenseur s'ouvrent, ou de chercher son badge au fin fond du sac à main, ou de se rappeler les six réunions et 24 mails en attente de réponse de la veille. Oublie aussi les "Bonjour" grommelés en mode suis-pas-réveillé-laissez-moi-tranquille-encore-quelques-secondes : pense juste à mouvoir ton enveloppe vers ta mission du quotidien. Quelle mission ? Ah là tu compliques trop les choses."J'espère que c'est pas trop fort, mais c'est très profond ce que je vais dire : il y a deux vies. La première vie, c'est la nôtre entre toi et moi, le téléphone, la conversation, le magazine Première (...) On vit dans une réalité qu'on a créée et que j'appelle illusion. Et puis il y a la mort et la mort n'existe pas. La mort c'est la seconde dimension ; la vraie dimension de la vie, c'est l'univers ! Et c'est là où on revient soit dans la même enveloppe, soit dans quelque chose d'autre dans laquelle on a envie de revenir et ... on progresse. Le progrès sur la Verité. Et je sais que même si tu comprends pas ce que je dis, tu le comprends." Donc là on s'accroche un peu, c'est tard c'est la fin de la semaine mais on fait un petit effort. C'est simple la première vie c'est moi, vous , nous, la chronique, l'ordinateur, le téléphone et jeudi ça je dis rien. La deuxième c'est... Attends je relis."Alors, entre ce qu'on dit et ce qu'on pense il y a une grande différence. Alors, ce que je voudrais, c'est que les gens pensent ce qu'ils vont dire. Je ne veux pas qu'ils disent quelque chose de moi, je veux qu'ils pensent quelque chose de moi. Entre penser et dire, il y a un monde de différence. Et ils sont très près !" Là je crois que tout est dit. Ce que je pense c'est que je dis rien mais quand je pense que je dis ça le jeudi je dis rien, parce que la différence entre ce que je dis et je pense, c'est très près.La vie est quand même plus simple un jeudi dans la peau de Jean-Claude Van Damme... ou pas. A méditer.Alexandra ApikianFollow @alexandrapikian Toutes les chroniques du jeudi sont ici La dernière chronique du jeudi : JEUDI ÇA JE DIS RIEN - Mon Birthday avec George Clooney
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