Véritable cataclysme à Hollywood, le hack de Sony avait dévoilé des milliers de documents privés, et notamment les mails de la toute-puissante vice-présidente de Sony Pictures, Amy Pascal. Cette dernière a finalement décidé de démissionner, deux mois et demi après le scandale.Pascal restera liée à l'entreprise en lançant sa "propre société qui se concentrera sur le cinéma, la télévision et le théâtre". Elle sera financée intégralement par Sony Pictures Entertainment, qui détiendra également tous les droits de distribution des oeuvres."J'ai passé presque toute ma vie professionnelle chez Sony Pictures et je suis enthousiasmée à l'idée de commencer ce nouveau chapitre dans une société qui est comme ma maison (...) J'ai toujours voulu être productrice", a-t-elle assuré. Elle prendra ses fonctions en mai prochain. >>> Piratage de Sony : tout ce qu'il faut savoirAu moment du piratage, en dehors des dizaines et des dizaines de révélations sur des projets secrets de Sony Pictures (et parfois même d'autres studios), c'est une correspondance électronique avec le producteur Scott Rudin qui a mis Amy Pascal sur un siège éjectable. Le contenu des mails révèle des discussions plus que douteuses autour du président américain. Adams devait se rendre à un petit-déjeuner de levée de fonds, et Rudin s'était amusé à demandé à sa confrère si Barack Obama pourrait financer des films. "Ça m'étonnerait", avait-elle répondu. Et le duo de plaisanter en se demandant s'il avait aimé 12 Years a slave, Django Unchained ou Le Majordome... Des échanges qualifiés de racistes par de nombreux artistes.>>> Le piratage de Sony prend des proportions démesurées"Le contenu de mes e-mails était indélicat et inapproprié, mais ne reflète pas correctement la personne que je suis. Bien qu'il s'agisse d'une conversation privée et qui a été volée, je prends l'entière responsabilité de ce que j'ai écrit et présente mes excuses à tous ceux que j'ai pu offenser", s'était justifiée Amy Pascal à l'époque.Les auteurs du piratage massif de Sony Pictures n'ont toujours pas été officiellement démasqués, mais les États-Unis considèrent que l'attaque vient de Corée du Nord. Ce que réfutent plusieurs services de renseignement d'autres pays, qui estiment que Washington n'a pas assez de preuves. C'est le film The Interview qui aurait mis le feu au poudre au départ. Une comédie avec Seth Rogen et James Franco qui se moque allègrement du dictateur Kim Jong-un.