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Sony Pictures Releasing France / Sony Pictures Entertainment France

Philippe Lacheau adapte le dessin animé du Club Dorothée en lui injectant son humour franco-français. Surprenant.

En salles le 6 février 2019, Nicky Larson et le parfum de Cupidon sera diffusé ce soir sur M6. En attendant la sortie de la nouvelle comédie de la Bande à Fifi, Alibi.com 2 (au cinéma le 8 février), Première vous conseille cette adaptation surprenante des célèbres mangas City Hunter. Tout comme son créateur Tsukasa Hōjō, d'ailleurs, qui a adoubé cette version. Notez enfin que Netflix prépare actuellement un film live Nicky Larson, qui n'a aucun lien avec cette comédie.

5 choses que vous ignorez sur Nicky Larson

L'histoire de Nicky Larson et le parfum de Cupidon Nicky Larson est le meilleur des gardes du corps, un détective privé hors-pair. Il est appelé pour une mission à hauts risques : récupérer le parfum de Cupidon, un parfum qui rendrait irrésistible celui qui l’utilise…

L'avis de PremièreAu départ, c’est le fantasme d’un trentenaire biberonné au Club Dorothée à qui tout réussit, au point d’envisager très sérieusement d’adapter sur grand écran Nicky Larson, dessin animé japonais fétiche des kids des années 90. Un projet a priori un peu zinzin que Philippe Lacheau (Babysitting, Alibi.com) transforme pourtant en sympathique comédie d’action hybride, autant construite sur ses souvenirs de môme devant les programmes de TF1 (les caméos et références pullulent) que sur le personnage inventé par le mangaka Tsukasa Hojo. Tablettes de chocolat bien visibles, pectoraux musclés, veste bleue signature et .357 Magnum à la main, Lacheau incarne le garde du corps/détective, fine gâchette et obsédé sexuel notoire, engagé par un client (Didier Bourdon) pour retrouver une fragrance qui rend irrésistible celui qui s’en asperge. Une intrigue prétexte qui permet de passer sans transition du terrain cartoonesque (plutôt réussi) à des scènes de baston aux chorégraphies bien relevées, dont une en vue subjective particulièrement efficace. Bien qu’inégal dans sa mise en scène (on est parfois proche du téléfilm... de TF1) et plombé par la lourdeur de certains gags, ce Nicky Larson trouve dans sa deuxième partie une forme d’équilibre entre l’esprit de l’anime et l’humour de la Bande à Fifi, fusion improbable de deux univers aux antipodes. En soi, c’est déjà un tour de magie.


Nicky Larson - Philippe Lacheau : "La comédie, ce n’est pas une science exacte"