Les 10 meilleurs rôles de Margot Robbie
ABC / Focus / Warner / Universal / LuckyChap

Hôtesse de l'air pour la Pan Am, épouse dévouée du Loup de Wall Street, actrice qui parle dans Babylon, légende des 60's chez Tarantino ou killeuse déjantée chez DC, l'actrice australienne sait tout jouer.

Elle est en train de battre tous les records grâce à Barbie. La carrière déjà brillante de Margot Robbie prend un nouveau tournant en cette année 2023. L'égérie de cinéastes iconiques, de Quentin Tarantino à Martin Scorese en passant par Damien Chazelle, est désormais aussi une mégastar du box-office ! Mais bien avant d'être cette incontournable Barbie, Margot Robbie a déjà ébloui le 7e art par son immense talent. Retour sur les 10 meilleurs rôles de l'actrice australienne.


Laura Cameron, dans Pan Am (2011-2012)

Pan Am Margot Robbie
ABC

L'actrice née dans le Queensland fait ses débuts en tant qu'actrice dans le soap Neighbours, en Australie. Elle y incarne Donna Freedman pendant 3 ans, puis s'envole pour Hollywood. Margot Robbie décroche tout de suite un premier rôle dans le drama historique Pan Am, aux côtés de Christina Ricci. Dans son tailleur bleu 60's, elle crève l'écran en hôtesse de l'aire de la légendaire compagnie aérienne, même si la série ne dure que 14 petits épisodes...


Naomi Belfort, dans Le Loup de Wall Street (2013)

Photo credit: Mary Cybulski

Repérée par Martin Scorsese, elle explose au cinéma dans ce second rôle, aux côtés de Leonardo DiCaprio, incarnant l'épouse pulpeuse et pleine de force de Jordan Belfort. Avec son accent de Brooklyn hyper-marqué, Margot Robbie montre déjà qu'elle n'est pas seulement une bimbo. Les deux jouent une puissante histoire d'amour qui va connaître les plus hauts sommets de luxure jusqu'à sombrer vers un gâchis d'excès.


Elle-même, dans The Big Short (2015)

The Big Short Margot Robbie
Paramount

D'accord, il ne s'agit que d'une apparition de 5 minutes. Adam McKay a eu cette brillante idée de faire appel à la jeune star montante, pour expliquer la crise des subprimes au grand public. Margot Robbie y brise le quatrième mur dans un bain de mousse sexy, servant à faire passer la pilule d'un texte très austère. Et le plus drôle, c'est qu'aujourd'hui encore ses explications financières limpides font référence en la matière !


Jess, dans Diversion (2015)

Rodrigo Santoro dans Diversion (2015)
Warner Bros

Un petit thriller plein de charme dans lequel elle partage la vedette avec Will Smith. Deux escrocs embarqués dans un polar romantique aux multiples faux-semblants. Margot Robbie y cache parfaitement son jeu de manière ludique et nous bluffe avec une forme de désinvolture qui confine à la malice.
 

Tonya Harding, dans Moi, Tonya (2017)

Moi, Tonya
Mars Films

C'est la première consécration de Margot Robbie ! Pour ses débuts de productrice avec LuckyChap Entertainment, la société qu'elle a fondé en 2014 avec son mari, elle signe un portrait édifiant de la patineuse américaine, qui lui vaudra même une première nomination aux Oscars. Tour à tour drôle, intense et imposante, mais aussi cinglante, grave et fragile, la star donne corps à un personnage complexe et pas toujours facile à aimer, avec un équilibre idéal. Sans aucun doute une performance fondatrice dans sa carrière.
 

Elisabeth I, dans Marie Stuart, reine d'Écosse (2018)

Mary Queen of Scots
Aramis

La transformation physique la plus spectaculaire de la carrière de Margot Robbie. L'Australienne incarne la Reine d'Angleterre dans ce drame historique où elle est Elizabeth I, maquillée en blanc et arborant des perruques raides impressionnantes. C'est aussi son incarnation la plus effrayante, antagoniste glaciale et intimidante aux motivations sinistres, face à Marie Stuart (Saoirse Ronan).
 

Sharon Tate, dans Once upon a time in Hollywood (2019)

margot robbie once upon a time
Sony

Dans l'hommage de Quentin Tarantino au Hollywood de sa jeunesse, elle incarne avec grâce une version fantasmée de Sharon Tate, dont la beauté tranquille représente une sorte de pureté et d'innocence, rendant le meurtre sordide de 1969 - dans la vraie vie - encore plus ignoble. Avec douceur et délicatesse, presque en discrétion, Margot Robbie donne une nouvelle dimension à Sharon Tate faisant grimper l'anxiété du public alors que le film se rapproche de la tragédie... tellement que Tarantino préférera la garder en vie !
 

Kayla Pospisil, dans Scandale (2019)

Bombshell teaser
Metropolitan FilmExport

Cette chronique relatant le harcèlement et les abus à Fox News durant les élections de 2016 a permis à Margot Robbie de décrocher sa deuxième nomination aux Oscars (Meilleur second rôle féminin). Si Charlize Theron et Nicole Kidman jouent des personnages réels (Megyn Kelly et Gretchen Carlson), l'actrice incarne un personnage composite inspiré de plusieurs femmes ayant existé. Une star en puissance, avec des étoiles plein les yeux, qui va dépérir alors que son personnage endure de plus en plus de souffrance et d'abus.
 

Harley Quinn, dans Birds of Prey (2020)

Birds of Prey
Warner Bros

Elle n'a jamais été tenue pour responsable du flop Suicide Squad de 2016. Du coup, Margot Robbie a eu droit de revenir chez DC, et pas qu'un peu : Warner Bros. a offert à son Harley Quinn un énorme spin-off aux accents féministes. Elle y incarne la super-héroïne badass avec un charisme dément, sans jamais pousser le curseur trop loin. Virevoltant avec élégance durant les scènes de baston, l'Australienne montre qu'elle peut vraiment tout jouer. Et elle reviendra même en Harley l'année suivante, dans la resucée du Suicide Squad par James Gunn.
 

Nellie LaRoy, dans Babylon (2022)

GALERIE
Photo Credit: Scott Garfield / Scott Garfield / © 2022 PARAMOUNT PICTURES. ALL RIGHTS RESERVED.

Possiblement la plus grande performance de Margot Robbie à ce jour. Extraordinaire dans la peau de cette vedette du cinéma muet, qui peine à passer au parlant, elle déborde d'énergie et de passion. Son magnétisme et sa vulnérabilité explosent à l'écran dans une performance solaire, lancée par une séquence d'ouverture qui restera dans les annales du 7e art. Elle incarne tous les excès du chef d'œuvre de Damien Chazelle avec une émotion rare et une exaltation communicative.