Al Pacino/Bill Murray/Jack Nicholson : 3 portraits d'acteurs américains à ne pas manquer sur Arte.TV
Arte

La chaîne partage plusieurs documentaires sur des stars hollywoodiennes. En voici trois très réussis.

Ce dimanche, Al Pacino est à l'honneur sur Arte, avec la rediffusion de  L'Impasse, de Brian De Palma, puis un docu sur l'acteur intitulé Al Pacino, le Bronx et la fureur. Un portrait très intéressant du comédien américain, qui n'est pas le seul à être mis en avant par les programmateurs. D'autres stars hollywoodiennes ont aussi droit au même traitement : nous avions par exemple consacré un article à Tom Cruise Corps et Âmes, qui se demande après quoi court le comédien de Mission : Impossible (à voir avant le 16/02). Durant tout le mois de février, deux autres docus tout aussi captivants seront ainsi visibles sur le site de la chaîne : Dr. Jack et Mr. Nicholson et Le Fantastique Mr. Murray. Nous vous les présentons ci-dessous avec à chaque fois un lien pour pouvoir les visionner.
 

L'Impasse est avant tout un festival Pacino

Le Fantastique Mr. Murray (à voir jusqu'au 1er mars 2022)
Et si le "prince du cool" cachait au fond un artiste si imprévisible qu'il peut en devenir inquiétant ? En voulant tenter de comprendre Bill Murray, le journaliste Stéphane Benhamou se retrouve vite face à un mystère tenace. Le comédien de S.O.S. Fantômes, Un jour sans fin, Lost in Translation et bien sûr des comédies de Wes Anderson est mondialement célèbre pour son flegme et sa mélancolie existentielle. Capable de fulgurances comiques inoubliables depuis ses débuts au Saturday Night Live, il a pourtant aussi une face sombre, qui l'a par exemple poussé à disparaître au milieu des années 1980 pour reprendre des études en cachette, à Paris. Vous voulez en savoir plus ? Alors ne manquez pas ce drôle de portrait, pas toujours flatteur envers l'acteur, mais plein de surprises. 

Le Fantastique Mr. Murray est à voir ici

Al Pacino, le Bronx et la fureur (à voir jusqu'au 6 avril 2022)
En un demi-siècle, Al Pacino s'est construit une carrière cinématographique et théâtrale bien remplie, faisant notamment un sans faute dans les années 1970 : de 1971 (Panique à Needle Park, son premier rôle chez Jerry Schatzberg) à 1980 (La Chasse), il a enchaîné les chefs-d'oeuvre : Le Parrain et sa suite, de Francis Ford Coppola, Serpico et Un après-midi de chien, de Sidney Lumet ou encore Cruising, de William Friedkin, sont tous sortis coup sur coup. Un grand chelem rare à Hollywood (à l'époque, seul son copain Robert De Niro semblait capable de rivaliser avec lui entre Mean Street, de Martin Scorsese, sorti en 1973 et Il était une fois en Amérique, de Sergio Leone, sur les écrans en 1983). Le problème, c'est qu'on n'enchaîne pas les tournages, aussi ambitieux soient-ils, sans s'épuiser. Accro à diverses substances dès sa jeunesse (il a grandi dans le quartier pauvre du Bronx) sujet à la dépression, Al Pacino est ainsi ressorti éreinté de cette folle décennie. Il a pourtant su remonter la pente, grâce à sa soif de jeu et son amour pour Shakespeare.

Al Pacino, le Bronx et la fureur est à voir ici

Dr. Jack et Mr. Nicholson (à voir jusqu'au 30 juin 2022)

Quels mystères se cachent sous le sourire carnassier le plus célèbre du cinéma américain ? Pour répondre à cette question, il faut revenir aux origines de la carrière de Jack Nicholson, aller au-delà de ses trois Oscars (pour Vol au-dessus d'un nid de coucou, en 1975, Tendres passions, en 1983 et Pour le pire et pour le meilleur, en 1997) afin de comprendre d'où vient son goût pour les rôles hors normes, mais aussi découvrir un lourd secret de famille qui l'a hanté toute sa vie. Afin de résoudre "l'énigme Jack", Emmanuelle Nobécourt s'est basée sur de rares interviews de l'intéressé, et a aussi pu poser quelques questions à son biographe Patrick MgGilligan ou aux cinéastes Henry Jaglom et Roger Corman. De ses débuts de carrière à la fin des années 1985 à sa retraite en 2010, elle peut ainsi livrer un portrait complet de l'"oustider" Nicholson.

Dr. Jack et Mr. Nicholson est à voir ici