Le générique de fin de Machete annonçait votre retour dans Machete Kills. Une promesse qui a mis trois ans à se concrétiser.Oui, mais vous ne serez pas déçus. Rien que dans les trente premières secondes, je dessoude une vingtaine de bad guys. De quoi faire passer le premier opus pour un conte de fées.Le clou du spectacle étant évidemment votre affrontement avec Mel Gibson, qui incarne le méchant du film. Ou quand Mad Max rencontre Mad Mex...(Rire.) C’était surréaliste. Moi, l’ancien repris de justice qui s’est retrouvé dans le cinéma par accident, en train de donner la réplique à Mel Gibson ? En plus d’être hyper cool, je suis sûr qu’il a été chiropracteur dans une vie antérieure. Le jour où il est arrivé sur le plateau, il m’a regardé et m’a dit : « Toi, t’as un problème de dos. » Et c’est vrai, j’ai mal au dos depuis l’âge de 15 ans. J’étais sur le cul. Il m’a conseillé plein d’exercices et passait ses journées à soigner les lombaires de l’équipe.Jouer avec Charlie Sheen doit aussi valoir son pesant d’anecdotes, non ?Charlie est une pile électrique, un brillant acteur de comédie. On s’est régalés à le voir incarner le président des États-Unis, clin d’oeil au rôle que tenait son père dans À la Maison-Blanche. Il était si convaincant que les gens se levaient lorsqu’il arrivait le matin sur le plateau.Interview Mathieu CarratierRetrouvez l'intégralité de cette interview dans le prochain numéro de Première, dès demain dans les kiosquesMachete Kills de Robert Rodriguez, avec Danny Trejo, Mel Gibson, Michelle Rodriguez, Charlie Sheen, demain dans les salles : De Mel Gibson à Lady Gag : Robert Rodriguez commente son casting dément