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Ça raconte quoi ? Les répétions, dans un chalet suisse, d’une grande actrice de théâtre coachée par son assistante.

C’est avec qui ? Deux vraies grandes stars de cinéma (Juliette Binoche et Kristen Stewart) et une starlette (Chloe Grace Moretz).

Nominations : six. Meilleur film, meilleur réalisateur (Olivier Assayas), meilleure actrice (Juliette Binoche), meilleure actrice dans un second rôle (Kristen Stewart), meilleur scénario original.

Pourquoi fallait le voir ? Pas pour les réflexions assayassiennes sur l’état du monde et du cinéma – dans le genre, le réalisateur d’Irma Vep a déjà fait mieux. Pas non plus pour ces plans de brume caressant les montagnes suisses – quand même un poil carte postale. Pour son joli duo d’actrices rejouant en mode mineur les partitions d’Eve et de Persona ? Ça, oui, OK, c’était une raison valable.

Avec quoi ça repart ? Reparti bredouille de Cannes, Sils Maria a terminé 2014 en empochant le prix Louis Delluc, aka « le Goncourt du cinéma ». Chic. Aux César, option intello, Assayas risque néanmoins de se faire déborder par des concurrents plus fresh (Thomas Cailley) ou plus avant-gardiste (Bonello) que lui. Mais Kristen Stewart, elle, semble dominer de très haut, par son exotisme et son star-power, la catégorie meilleur second rôle féminin. Gaffe quand même à Claude Gensac.

Bande-annonce de Sils Maria :

 

 

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