En attendant la cérémonie des César 2011 qui se tiendra le 25 février au théâtre du Châtelet, Premiere.fr revient sur l’histoire de cette Cérémonie avec des acteurs, actrices, réalisateurs, techniciens qui ont eu le Sésame. Ou pas. Aujourd'hui, rencontre avec Thierry Jousse et Philippe Katrine qui viennent de sortir Je suis un no man's land.Par Sylvestre PicardQu’est-ce que la cérémonie des Césars représente pour vous ?Philippe Katrine : Un sculpteur. César, le scuplteur. Ni plus, ni moins.Thierry Jousse : C’est difficile à dire. Ca me semble assez lointain. Je me sens pas très concerné par ces récompenses et en même temps, c’est un truc familier. La cérémonie fait partie du paysage. Mais bon, soyons sérieux : je n’aurai jamais de César, quoi que je fasse. Du coup, je me contente de regarder la cérémonie à la télé, dans mon salon. Vous serez devant le poste le 25 février ?T.J. : Je regarderai des bouts je pense. J’ai rien contre, hein, mais au final, ça me concerne pas. Et puis j’ai le sentiment que c’est plus vraiment un moment important aujourd’hui. Ca l’était dans les années 80, parce que la cérémonie était un peu plus drôle. Aujourd’hui, c’est devenu un peu routinier.PK : Moi, je ne regarderai pas la cérémonie. C’est comme les Victoires de la musique, c’est un milieu qui s’autosatisfait, le ventre rond. C’est assez horrible. Je vais chanter aux Victoires de la musique parce qu’on m’invite. Mais bon, tout ce qui est prix et tout ça… moi j’ai arrêté la musique – tiens, c'est un lapsus étonnant – donc, j’ai commencé la musique pour arrêter les études. Pas pour qu’on me donne un diplôme. Je trouve qu’il y a cette ambiance, peut-être même un peu plus forte, dans le milieu du cinéma. C'est un milieu qui se repaît de ce genre de manifestation, placée sous le signe du décorum. Très peu pour moi !