DR

Lors de la sortie en DVD et blu-ray de Looper, le mois dernier, son réalisateur, Rian Johnson, se disait surpris par le succès planétaire du long-métrage, et nous avouait rêver de mettre en scène un blockbuster : « Je ne serais pas contre, surtout quand je vois des réalisateurs comme Nolan ou Guillermo del Toro qui, tout en évoluant au sein du système, tournent des œuvres éminemment personnelles. Mais ne nous leurrons pas : on a autant de contraintes – sinon plus – sur un film indépendant que sur un film de studio. » En revanche, il ne donnait pas d'indice sur son prochain projet, et pour cause, il est à peine en train de se monter.Peter Sciretta, de /Film, a rencontré Johnson et il a uniquement bien voulu lui révéler que sa prochaine mise en scène était « en cours d'écriture », qu'il s'agirait « encore une fois de science-fiction, mais très différente de Looper, plus cyberpunk. ». Retrouvera-t-il pour ce film Joseph Gordon-Levitt, qui jouait déjà dans Brick et Looper et faisait une courte apparition dans Une arnaque presque parfaite ? Le réalisateur ne précise rien de plus, mais il avait déjà expliqué auprès de The Playlist qu'il n'était pas intéressé par les adaptations. On peut donc s'attendre à un nouveau projet 100% original, comme Looper : « Je ne suis pas attiré par les adaptations. Quand je lis un livre ou une BD, je ne me dis jamais : 'Wow, il faut que j'en tire un film'. c'est vrai que certains des plus grands films de tous les temps sont des adaptations, mais personnellement, ça ne m'attire pas. Je ne rêve pas de ça. Mon fantasme, c'est d'imaginer une nouvelle histoire et d'être capable de la filmer. Voilà ma façon de travailler. »Suite au succès de Looper, Rian sera sans nul doute attendu au tournant. Espérons qu'il parviendra à garder une partie de sa prochaine intrigue secrète, comme ça avait été le cas avec ce long-métrage. Au micro de Première, il se disait en tout cas très fier de la promo de ce film, qui ne spoilait rien du long-métrage final : « Je me rappelle avoir parlé de ça avec Bruce Willis sur le plateau. On savait très bien que le marketing se focaliserait sur la première moitié du film, plus orientée action, et que la suite prendrait les spectateurs totalement par surprise. Ce qui, je l’avoue, me procurait une sorte de satisfaction perverse. De nos jours, plus personne n’entre dans une salle de cinéma en n’ayant aucune idée de ce qui l’attend. C’est devenu le luxe ultime. »