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A la Star Wars Celebration Europe, pas de scoops dingues sur Star Wars Episode 8 mais quelques infos cool.

La Star Wars Celebration Europe à Londres s'est terminée dimanche après-midi sur une conférence très attendue sur "le futur de Star Wars au cinéma". Rogue One : A Star Wars Story, le premier spin-off de Star Wars prévu pour décembre 2016, avait eu droit à sa conférence dès vendredi (les détails sont là) et à un nouveau trailer dévoilant Dark Vador (les infos sont ici). Restait donc à parler des Episode 8 et 9 et du spin-off consacré à Han Solo. Sur l'Episode 9 réalisé par Colin Trevorrow, rien à signaler, mais le réalisateur de l'Episode 8 Rian Johnson était là pour parler de la suite du Réveil de la Force qui sortira en décembre 2017. Pas de scoops fracassants au programme, mais la belle promesse d'un film plus intimiste que Le Réveil de la Force.

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L'Episode 8 commence immédiatement après l'Episode 7
Pour la première fois dans l'histoire de la saga Star Wars, deux films vont se suivre immédiatement. Pas d'ellipse, pas de passage de temps plus ou moins long... Le Réveil de la Force se terminait sur l'île de Skellig avec la découverte de Luke Skywalker par Rey. L'Episode 8 commence exactement pareil. A la façon d'une série télé.

Kathleen Kennedy compare Rian Johnson à Spielberg
"Je crois que Rian manie la caméra comme Steven Spielberg". Ce sacré compliment vient de la part de Kathleen Kennedy, ex-bras droit de Spielberg. C'est Brick et Une arnaque presque parfaite qui ont mis Johnson en haut de la liste des réals potentiels d'un Star Wars. "Il a un super sens de l'humour et de la structure dramatique", continue la boss de Lucasfilm.

Un homme de fer est la principale influence de Rian Johnson
Parmi ses influences, Rian Johnson a cité Le Pont de la rivière Kwai, Gunga Din, Sahara de Zoltan Korda avec Humphrey Bogart, La Lettre inachevée de Kalatozov... Mais par-dessus tout, Un homme de fer est sa principale référence pour l'Episode 8. Réalisé en 1949 par Henry King, Un homme de fer (Twelve O'Clock High) avec Gregory Peck raconte le quotidien des aviateurs américains chargés de bombarder l'Allemagne nazie, et comment ces missions finissent par les broyer. Ce qui rappelle l'influence des films d'aviation WW2 (comme Les Briseurs de barrage de 1955) sur le tout premier Star Wars. Mais Un homme de fer est surtout l'histoire d'un officier trop proche de ses hommes pour pouvoir les commander au feu. En écho au passé de Luke qui n'a pu empêcher son apprenti Ben/Kylo de passer du Côté obscur ?

Le producteur de Star Wars Rebels est venu sur le tournage
Lucasfilm encourage les différents créateurs de Star Wars à se rencontrer et à échanger des idées. Dans le cas de l'Episode 8, Rian a révélé que Dave Filoni était venu le saluer. Filoni s'occupe de la série télé à succès Star Wars Rebels, qui fait le lien entre la prélogie et la première trilogie. Et qui vient de dévoiler un trailer dément pour sa saison 3.

Rian Johnson a écrit le film en regardant les rushes de l'Episode 7
"J'ai passé six semaines à San Francisco à écrire le premiet jet du film pendant que l'Episode 7 se tournait", a expliqué Rian. "Je recevais les rushes de l'Episode 7 en même temps." Rian a donc construit son film dans une dialectique constante avec le film d'Abrams. Dans le même temps, "il fallait qu'on construise l'Episode 8 en fonction de l'histoire et des personnages et non de notre propre réaction personnelle par rapport à l'Episode 7."

Gareth Edwards a un caméo
Le réalisateur de Godzilla et du futur Rogue One apparaît dans l'Episode 8. Juste retour des choses puisque Rian Johnson joue un artilleur de l'Etoile noire dans Rogue One. Les deux réalisateurs sont de la même génération (ils ont juste un an d'écart) et ont écrit leurs films Star Wars en même temps, dans les mêmes bureaux.

L'Episode 8 sera plus intimiste que Le Réveil de la Force
"Ma responsabilité c'est de dépasser très vite la nostalgie", affirme Rian. Qui promet un Episode 8 moins explosif que Le Réveil de la Force. "Ici on va mettre au défi les nouveaux personnages, on va zoomer, pénétrer dans leur cœur." C'est tout ce qu'on saura sur l'intrigue...

Il y aura encore beaucoup de décors en dur
"La quantité de décors en dur est hallucinante", promet Rian Johnson. Ca n'a pas l'air comme ça mais c'est la promesse d'avoir une production design dans la continuité du Réveil de la Force (qui utilisait beaucoup de décors et maquillages en vrai), et globalement de l'"univers usagé" qui caractérise la première trilogie. Bonne nouvelle.